230 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les phosphates océaniens de Nauru.
Les phosphates des îles Nauru (car il y en a deux), situées
dans le Pacifique, près de la Nouvelle-Zélande, sont exploités
en commun par l'Angleterre qui a un droit sur 42 p. 100 de la
production, par l'Australie, qui possède un droit égal, et par la
Nouvelle-Zélande qui se contente de 16 p. 100 sur la production.
Les phosphates des deux îles, dit le fascicule n° 379, édité par le
Ministère de VAgriculture et des Pêcheries d'Angleterre sont de
la même qualité. Ils ont pour origine le guano des oiseaux de
mer qui a réagi sur les coraux qui constituent ces îles.
Ils contiennent de 80 à 85 p. 100 de phosphate tricalcique et
très peu de fer et d'alumine, ce qui, comme chacun sait, leur
donne une plus-value sur le marché des engrais. Pendant la
guerre, la rareté des scories Thomas en Angleterre a été cause
de l'emploi desdits phosphates, qui, finement moulus, ont rem-
placé les scories absentes et même les superphosphates.
Des expériences faites sur des terres à trafle, sur des terres
de prairies naturelles riches en matières organiques, et à pluies
abondantes, ont donné d'excellents résultats. C'est une compa-
gnie fermière qui distribue aux propriétaires anglais les quanti-
tés de phosphates de Nauru qui leur sont utiles. Elle livre une
matière contenant en phosphate tricalcique entre 40 p. 100 et
60 p. 100. Dans certains cas prévus, elle livre du phosphate à
teneur de 80 à 85 p. 100.
La quantité employée est de 200 à 300 kilos par acre (il y a
2 acres 1/2 dans 1 hectare) de mélange de phosphate de Nauru
et de scorie basique. Cette quantité s'applique à des sols lourds
et à chutes de pluie assez abondantes, aux sols tourbeux par
exemple. Sur les terres arables ordinaires il n'en est pas de
même, car il faut toujours y employer du superphosphate, au
moins partiellement.
Dans ce cas, les 200 kilos de phosphate de Nauru que l'on
appliquera par acre De serviront que comme une réserve qui
n'empêchera pas l'emploi du superphosphate dont on ajoutera
100 kilos par acre pour donner un coup de fouet à la végétation.
L'unité de phosphate de chaux par tonne est livrée à l'agri-
culteur anglais au prix de 2 shillings 6 deniers à 3 shillings.
L'unité de phosphate de chaux dans lés scories Thomas vaut
4 shillings 3 deniers et dans le superphosphate 4 shillings.
On juge ainsi de l'avantage des phosphates de Nauru.
(La Nature.)
Les phosphates océaniens de Nauru.
Les phosphates des îles Nauru (car il y en a deux), situées
dans le Pacifique, près de la Nouvelle-Zélande, sont exploités
en commun par l'Angleterre qui a un droit sur 42 p. 100 de la
production, par l'Australie, qui possède un droit égal, et par la
Nouvelle-Zélande qui se contente de 16 p. 100 sur la production.
Les phosphates des deux îles, dit le fascicule n° 379, édité par le
Ministère de VAgriculture et des Pêcheries d'Angleterre sont de
la même qualité. Ils ont pour origine le guano des oiseaux de
mer qui a réagi sur les coraux qui constituent ces îles.
Ils contiennent de 80 à 85 p. 100 de phosphate tricalcique et
très peu de fer et d'alumine, ce qui, comme chacun sait, leur
donne une plus-value sur le marché des engrais. Pendant la
guerre, la rareté des scories Thomas en Angleterre a été cause
de l'emploi desdits phosphates, qui, finement moulus, ont rem-
placé les scories absentes et même les superphosphates.
Des expériences faites sur des terres à trafle, sur des terres
de prairies naturelles riches en matières organiques, et à pluies
abondantes, ont donné d'excellents résultats. C'est une compa-
gnie fermière qui distribue aux propriétaires anglais les quanti-
tés de phosphates de Nauru qui leur sont utiles. Elle livre une
matière contenant en phosphate tricalcique entre 40 p. 100 et
60 p. 100. Dans certains cas prévus, elle livre du phosphate à
teneur de 80 à 85 p. 100.
La quantité employée est de 200 à 300 kilos par acre (il y a
2 acres 1/2 dans 1 hectare) de mélange de phosphate de Nauru
et de scorie basique. Cette quantité s'applique à des sols lourds
et à chutes de pluie assez abondantes, aux sols tourbeux par
exemple. Sur les terres arables ordinaires il n'en est pas de
même, car il faut toujours y employer du superphosphate, au
moins partiellement.
Dans ce cas, les 200 kilos de phosphate de Nauru que l'on
appliquera par acre De serviront que comme une réserve qui
n'empêchera pas l'emploi du superphosphate dont on ajoutera
100 kilos par acre pour donner un coup de fouet à la végétation.
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culteur anglais au prix de 2 shillings 6 deniers à 3 shillings.
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4 shillings 3 deniers et dans le superphosphate 4 shillings.
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