Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-11-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 novembre 1913 01 novembre 1913
Description : 1913/11/01 (A13,N128)-1913/11/30. 1913/11/01 (A13,N128)-1913/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63889296
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOTES ET INFORMATIONS 321
sonne, puisqu'il a cultivé YH evea. Cela prouve au moins qu'il y a, parmi les
Français, quelques vrais amis du Brésil, des amis sincères qui veulent son
bien en lui montrant le bon chemin, dussent-ils froisser des susceptibilités.
S'il leur vient des appuis aussi puissants que celui de M. de Souza Lages,
les résistances locales qu'ils ont jusqu'ici rencontrées, seront vaincues pour
le plus grand bien de l'avenir économique de l'Amazone.»
UNE MALADIE DES OVIDÉS AUX ANTILLES
Il existe à La Dominique et à Sainte-Lucie, une strongylose des Ovidés,.
signalée sous le nom de «mumps » ou de gomme et décrite dans « The
AgrictÛtzlralNews, 1913, N° 288 ». Cette maladie est due à un OEsophagos -
tomum, ver de 10 à 30 millimètres de long, à corps cylindrique, terminé en
pointe aux deux extrémités. Les œufs sont expulsés avec les fèces, se déve-
loppent en embryons qui, absorbés par l'hôte avec sa nourriture, se
fixent à la muqueuse intestinale, pénètrent dans la paroi et provoquent
des nodosités caractéristiques. Les deux espèces qui causent la maladie
aux Antilles sont VŒsophagostomum colurnbianurn et l'Œ. venulosum.
Les symptomes de la maladie sont les suivants : l'animal maigrit,
devient cachectique, se couche très souvent, manifeste une faiblesse
générale. Les muqueuses sont décolorées, la gorge enfle, et au bout de
trois ou quatre mois d'entérite chronique, accompagnée de diarrhée,
la mort survient après une période de coma. Une indication qui facilite
le diagnostic est la présence de vers ou d'oeufs dans le reliquat de la
digest on.
Le traitement est difficile et peu efficace jusqu'ici. Le thymol, l'ar-
senic ou l'émétique agissent sur les vers et provoquent leur expulsion,
mais n'atteignent pas les larves enkystées dans la paroi intestinale.
Pourtant, on peut administrer à jeun, dans du lait ou de la glycérine
1 gramme à 1 gr. 5 de thymol pendant quatre à cinq jours de suite,
puis purger avec du sel d'Epsom. Les mesures les plus efficaces sont
celles qui ont pour but d'empêcher la propagation de la maladie. Il
faut pour cela éviter avec soin la contamination des pâturages sains,
par les animaux malades. Les prés souillés doivent être abandonnés
et asfféebés- autant- que possible jusqu'à la destruction des œufs ou
embryons. On y répand de la chaux. Il faut aussi incinérer les viscères
des animaux morts de la maladie. Comme l'humidité est favorable au
développement des œufs, les abords des mares où le bétail vient s'a-
breuver sont souvent contaminés. Il y a donc intérêt à les abandonner
momentanément et à utiliser des auges pour les faire boire.
sonne, puisqu'il a cultivé YH evea. Cela prouve au moins qu'il y a, parmi les
Français, quelques vrais amis du Brésil, des amis sincères qui veulent son
bien en lui montrant le bon chemin, dussent-ils froisser des susceptibilités.
S'il leur vient des appuis aussi puissants que celui de M. de Souza Lages,
les résistances locales qu'ils ont jusqu'ici rencontrées, seront vaincues pour
le plus grand bien de l'avenir économique de l'Amazone.»
UNE MALADIE DES OVIDÉS AUX ANTILLES
Il existe à La Dominique et à Sainte-Lucie, une strongylose des Ovidés,.
signalée sous le nom de «mumps » ou de gomme et décrite dans « The
AgrictÛtzlralNews, 1913, N° 288 ». Cette maladie est due à un OEsophagos -
tomum, ver de 10 à 30 millimètres de long, à corps cylindrique, terminé en
pointe aux deux extrémités. Les œufs sont expulsés avec les fèces, se déve-
loppent en embryons qui, absorbés par l'hôte avec sa nourriture, se
fixent à la muqueuse intestinale, pénètrent dans la paroi et provoquent
des nodosités caractéristiques. Les deux espèces qui causent la maladie
aux Antilles sont VŒsophagostomum colurnbianurn et l'Œ. venulosum.
Les symptomes de la maladie sont les suivants : l'animal maigrit,
devient cachectique, se couche très souvent, manifeste une faiblesse
générale. Les muqueuses sont décolorées, la gorge enfle, et au bout de
trois ou quatre mois d'entérite chronique, accompagnée de diarrhée,
la mort survient après une période de coma. Une indication qui facilite
le diagnostic est la présence de vers ou d'oeufs dans le reliquat de la
digest on.
Le traitement est difficile et peu efficace jusqu'ici. Le thymol, l'ar-
senic ou l'émétique agissent sur les vers et provoquent leur expulsion,
mais n'atteignent pas les larves enkystées dans la paroi intestinale.
Pourtant, on peut administrer à jeun, dans du lait ou de la glycérine
1 gramme à 1 gr. 5 de thymol pendant quatre à cinq jours de suite,
puis purger avec du sel d'Epsom. Les mesures les plus efficaces sont
celles qui ont pour but d'empêcher la propagation de la maladie. Il
faut pour cela éviter avec soin la contamination des pâturages sains,
par les animaux malades. Les prés souillés doivent être abandonnés
et asfféebés- autant- que possible jusqu'à la destruction des œufs ou
embryons. On y répand de la chaux. Il faut aussi incinérer les viscères
des animaux morts de la maladie. Comme l'humidité est favorable au
développement des œufs, les abords des mares où le bétail vient s'a-
breuver sont souvent contaminés. Il y a donc intérêt à les abandonner
momentanément et à utiliser des auges pour les faire boire.
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