TOURISME ET TRANSPORTS 1253
Pour remédier à la famine, on employait jadis les magasins
de prévoyance ; mais, outre que leur contenance est limitée, ils
hnmobilisent une certaine valeur, et souvent le grain s'y gâte.
La seule solution pratique est, aujourd'hui, la création d'un
réseau de communications à grand rendement.
A cet égard, la routé mandarine est très insuffisante : son
rendement commercial est faible, et le transport par camions
revient fort cher, couramment de 25 à 30 $ par tonne et par
100 km. Seule, la construction du chemin de fer permettra de
ravitailler rapidement les régions où la récolte a été mauvaise,
et le courrier d'Haïphong se plaint qu'en 25 ans on n'ait pu réa-
liser le Transindochinois. En certaines régions, les routes suffi-
Foilt à faire régner l'ordre et la sécurité et à assurer les besoins
commerciaux, mais, pour les régions que l'on va mettre en valeur
Urie façon intensive, l'achèvement du réseau ferré s'impose
lIrlPérieusement.
(La Gazette coloniale.)
Une nouvelle ligne maritime au Tonkin.
Une nouvelle ligne maritime vient d'être inaugurée au
onkin.
Il s'agit d'une installation due à un armateur français,
M r> LAPICQUE. Installé par moitié à Haïphong et à Hongkong,
r servir utilement les intérêts indochinois sur le Pacifique.
et SUr les grandes lignes maritimes de l'Asie, M. LAPICQUE vient
affecterune de ses unités, le transport Hongkong, de 6.000 ton-
tel' x, a un véritable voyage régulier de circumnavigation,
ter ailt Haïphong, par Saïgon. Singapour et Sabang (États malais),
OloInbo, Bombay, Maurice et Saint-Denis de la Réunion.
le grand intérêt de cette nouvelle ligne est l'installation, dans
de astes locaux aménagés à l'intérieur du navire, d'une exposi-
tion des produits de la colonie, tant naturels que manufacturés,
qui 1 1 seront confiés par les diverses raisons sociales de l'Indo-
ch Ille. Un agent spécial de la Maison Lapicque, au courant de
la question, accompagnera l'exposition et organisera pendant les
es, les visites du public à l'exposition flottante.
(La Presse coloniale.)
Bull. 179
80
Pour remédier à la famine, on employait jadis les magasins
de prévoyance ; mais, outre que leur contenance est limitée, ils
hnmobilisent une certaine valeur, et souvent le grain s'y gâte.
La seule solution pratique est, aujourd'hui, la création d'un
réseau de communications à grand rendement.
A cet égard, la routé mandarine est très insuffisante : son
rendement commercial est faible, et le transport par camions
revient fort cher, couramment de 25 à 30 $ par tonne et par
100 km. Seule, la construction du chemin de fer permettra de
ravitailler rapidement les régions où la récolte a été mauvaise,
et le courrier d'Haïphong se plaint qu'en 25 ans on n'ait pu réa-
liser le Transindochinois. En certaines régions, les routes suffi-
Foilt à faire régner l'ordre et la sécurité et à assurer les besoins
commerciaux, mais, pour les régions que l'on va mettre en valeur
Urie façon intensive, l'achèvement du réseau ferré s'impose
lIrlPérieusement.
(La Gazette coloniale.)
Une nouvelle ligne maritime au Tonkin.
Une nouvelle ligne maritime vient d'être inaugurée au
onkin.
Il s'agit d'une installation due à un armateur français,
M r> LAPICQUE. Installé par moitié à Haïphong et à Hongkong,
r servir utilement les intérêts indochinois sur le Pacifique.
et SUr les grandes lignes maritimes de l'Asie, M. LAPICQUE vient
affecterune de ses unités, le transport Hongkong, de 6.000 ton-
tel' x, a un véritable voyage régulier de circumnavigation,
ter ailt Haïphong, par Saïgon. Singapour et Sabang (États malais),
OloInbo, Bombay, Maurice et Saint-Denis de la Réunion.
le grand intérêt de cette nouvelle ligne est l'installation, dans
de astes locaux aménagés à l'intérieur du navire, d'une exposi-
tion des produits de la colonie, tant naturels que manufacturés,
qui 1 1 seront confiés par les diverses raisons sociales de l'Indo-
ch Ille. Un agent spécial de la Maison Lapicque, au courant de
la question, accompagnera l'exposition et organisera pendant les
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