L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises

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86 pages

Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises

Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte

Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte

Éditeur : A. Challamel (Paris)

Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)

Date d'édition : 1931-06-01

Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication

Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 juin 1931 01 juin 1931

Description : 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30. 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63888983

Source : CIRAD, 2012-231834

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/12/2012

Aller à la page de la table des matières405
SOMMAIRE
- Pages
- Les Maladies du Cacaoyer, par J. COSTANTIN
  .......... Page(s) .......... 407
- Est-il possible d'améliorer la Production animale de nos Colonies?, par H. VELU
  .......... Page(s) .......... 421
- La Fertilisation des Rizières, par A. ROLET
  .......... Page(s) .......... 430
- La Culture du Cotonnier en Afrique du Nord, par WIDIEZ
  .......... Page(s) .......... 444
- Le Blé à la Réunion, par Marcel RIGOTARD
  .......... Page(s) .......... 455
- Le Cocotier aux Iles Comores, par M. DELOYE
  .......... Page(s) .......... 461
- Notes et Informations
  .......... Page(s) .......... 466
- Documentation
  .......... Page(s) .......... 469
- Bibliographie
  .......... Page(s) .......... 473
- Mercuriales
  .......... Page(s) .......... 478

LE COCOTIER AUX ILES COMORES

465

Déprédations d'origines diverses.

Les cocoteraies des Comores sont très saines, sans parasites, ani-
maux ou végétaux. L'oryctes est rare : on rencontre à peine un cas
par mille arbres et par an.

Les ennemis les plus redoutables sont les rats qui détériorent
les noix de tous âges ; ils déterminent des pertes atteignant au mini-
mum 25 p. 100. Sur certaines plantations, mal entretenues, les
récoltes sont quelquefois complètement détruites. Aucune tenta-
tive de lutte n'a été jusqu'à présent mise à l'essai : colons et indi-
gènes réduisent considérablement les dégâts en maintenant, le plus
possible, le sol et le feuillage nets de toute végétation et de tous
débris parmi lesquels les rats peuvent se reproduire facilement.

Comme autre déprédateur, il faut signaler la chauve-souris frugi-
vore à dos et ailes noirs, à face ventrale rousse, appelée « fannie »,
qui s'attaque de préférence aux noix encore tendres. Dans les plan-
tations non touffues, effectuées à intervalles de 10 mètres X 10 mè-
tres, exemptes de végétation arbustive, dans lesquelles l'air et la
lumière pénètrent profondément, les dommages qu'elle cause sont
réduits.

Il faut craindre également, dans les jeunes cocoteraies, la pré-
sence des troupeaux de bœufs ou de chèvres qui piétinent les plants
et peuvent briser le bourgeon terminal.

Pour rendre leur escalade facile, lors des nettoyages ou des cueil-
lettes, les indigènes ont tendance à pratiquer des encoches dans les
fûts. Ces entailles sont envahies rapidement par les champignons,
et la suite fatale est la mort du cocotier, quelquefois hâtée par un
coup de vent, le tronc se rompant alors facilement au point faible.

Les vents sont préjudiciables : ils provoquent la coulure, préci-
pitent à terre les fruits de toutes grosseurs et peuvent briser les
cimes. Aussi, il est à remarquer que les plantations les plus nom-
breuses et les plus productives sont celles qui sont bien protégées,
situées au fond des vallées.

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