Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30. 1931/06/01 (A2,N12)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63888983
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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LE BLÉ A LA RÉUNION
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avons encore fait venir d'Indochine des semences de riz de mon-
tagne provenant des pays mois : quelques rares tentatives ne don-
nèrent lieu à aucune culture suivie. L'avoine cependant trouva en
quelques propriétaires de la plaine des Cafres des partisans sérieux ;
un certain nombre de belles récoltes rémunératrices furent obtenues,
et la gendarmerie locale fit quelques achats.
Moins cultivé que le blé, le riz fournissait un grain de qualité
supérieure et très estimé ; on le cultivait soit sur la côte, soit aux
altitudes moyennes. La production du riz dépassait avant la Révo-
lution 2 millions de kilogrammes, dont 1 500 000 kilogrammes
étaient versés aux magasins du roi ; vers 1840, on n'en récoltait
plus guère que 4 à 5 000 quintaux et vers 1865, la surface ense-
mencée en riz était tombée à 70 hectares. Les quartiers où il était
le plus cultivé étaient, vers 1825, ceux de Saint-Louis : 500 hectares ;
Saint-Paul : 150 hectares, dans la partie sous le vent ; puis Saint-
André : 235 hectares ; Sainte-Suzanne : 125 hectares ; Saint-Benoît :
75 hectares dans la partie du vent, sur un total de 1 233 hectares.
Dans les quartiers du vent, on semait en septembre, octobre,
novembre, pour récolter en février, mars, avril. Dans les quartiers
sous le vent, on semait en novembre, décembre, le riz de terres
sèches et au contraire en juin, le riz de terrains humides.
Avant de conclure, reprenons les chiffres qui précèdent :
La population de la Réunion était, d'après le recensement de
1786, c'est-à-dire au moment où la culture en blé était à son apogée,
de 44 717 habitants dont 8 227 blancs et personnes libres, les autres
étaient des esclaves. D'autre part, la production était de 7 à 8 mil-
lions de kilogrammes de blé dont la moitié était environ livrée aux
magasins du roi, il restait donc dans le pays près de 4.000 003 de
kilogrammes de blé ce qui correspond à 4 000 000 : 44 717
= environ 90 kilogrammes de blé (équivalant à 90 kilogrammes
de pain) par an et par habitant (en réalité, la population blanche
consommait beaucoup plus de pain que ne l'indique cette moyenne) 5
les esclaves étant nourris en grande partie de maïs.
Ce n'est pas tout, on produisait plus de 2 000 000 de kilogrammes
de riz, dont il restait au moins 500 000 kilogrammes dans la colonie,
soit 11 kilogrammes par habitant. On produisait encore de grosses
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avons encore fait venir d'Indochine des semences de riz de mon-
tagne provenant des pays mois : quelques rares tentatives ne don-
nèrent lieu à aucune culture suivie. L'avoine cependant trouva en
quelques propriétaires de la plaine des Cafres des partisans sérieux ;
un certain nombre de belles récoltes rémunératrices furent obtenues,
et la gendarmerie locale fit quelques achats.
Moins cultivé que le blé, le riz fournissait un grain de qualité
supérieure et très estimé ; on le cultivait soit sur la côte, soit aux
altitudes moyennes. La production du riz dépassait avant la Révo-
lution 2 millions de kilogrammes, dont 1 500 000 kilogrammes
étaient versés aux magasins du roi ; vers 1840, on n'en récoltait
plus guère que 4 à 5 000 quintaux et vers 1865, la surface ense-
mencée en riz était tombée à 70 hectares. Les quartiers où il était
le plus cultivé étaient, vers 1825, ceux de Saint-Louis : 500 hectares ;
Saint-Paul : 150 hectares, dans la partie sous le vent ; puis Saint-
André : 235 hectares ; Sainte-Suzanne : 125 hectares ; Saint-Benoît :
75 hectares dans la partie du vent, sur un total de 1 233 hectares.
Dans les quartiers du vent, on semait en septembre, octobre,
novembre, pour récolter en février, mars, avril. Dans les quartiers
sous le vent, on semait en novembre, décembre, le riz de terres
sèches et au contraire en juin, le riz de terrains humides.
Avant de conclure, reprenons les chiffres qui précèdent :
La population de la Réunion était, d'après le recensement de
1786, c'est-à-dire au moment où la culture en blé était à son apogée,
de 44 717 habitants dont 8 227 blancs et personnes libres, les autres
étaient des esclaves. D'autre part, la production était de 7 à 8 mil-
lions de kilogrammes de blé dont la moitié était environ livrée aux
magasins du roi, il restait donc dans le pays près de 4.000 003 de
kilogrammes de blé ce qui correspond à 4 000 000 : 44 717
= environ 90 kilogrammes de blé (équivalant à 90 kilogrammes
de pain) par an et par habitant (en réalité, la population blanche
consommait beaucoup plus de pain que ne l'indique cette moyenne) 5
les esclaves étant nourris en grande partie de maïs.
Ce n'est pas tout, on produisait plus de 2 000 000 de kilogrammes
de riz, dont il restait au moins 500 000 kilogrammes dans la colonie,
soit 11 kilogrammes par habitant. On produisait encore de grosses
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