Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30. 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847387
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
584 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
de faible portée, dues de temps à autre à la généreuse initiative d'un gouverneur.
Pour ce qui concerne la partie technique, nous signalerons seulement que, sur
les directives de l'Office Agricole de la colonie, la mise en valeur de ces pre-
miers lots a consisté presque exclusivement à les complanter d'oliviers, d'aman-
diers, de vignes et d'arbres fruitiers divers; très rare était la culture irriguée.
Beaucoup de ces petites concessions ont été l'objet, dans les années suivantes,
de transferts de propriété, de sorte que, des concessionnaires primitifs, bien peu
ont résisté jusqu'à maintenant, retirant des avantages économiques, parfois consi-
dérables, de leurs exploitations qui sont déjà entrées en pleine période de pro-
duction.
Comme on l'a vu, il n'était pas possible de faire davantage, dans le domaine
de la colonisation, à cause de l'état de choses exposé. Mais même si on avait
voulu accroître dans une mesure appréciable la faible activité des métropolitains
et réaliset un programme de colonisation, cela aurait été rendu impossible par
une autre cause négative qui représentait un écueil formidable à un développe-
ment quelconque de l'agriculture : le manque absolu de terres disponibles.
Il a déjà été dit qu'il n'existait pas de domaine territorial, en dehors des
quelques milliers d'hectares déjà distribués aux premiers colonisateurs.
D'autre part les circonstances ne permettaient aucune action énergique en ce
qui concerne la propriété des terrains des steppes. Songer seulement à créer
un domaine territorial en soustrayant les steppes, même incultes depuis des siècles,
à l'apathie des indigènes, aurait été le comble de la témérité à une époque où
l'on achetait la fidélité des chefs et des notables indigènes.
Telles étaient les conditions morales, politiques et économiques dé la Tri-
politiaine lorsque, pour le bonheur de tous, sonna la diane du Fascisme, qui
se préparait à soulever les âmes et à renverser complètement les situations.
Déjà, le gouvernement du comte Volpi, qui débuta dans l'été de 1921,
avait commencé à préparer les événements, avec les premières actions de
reconquête territoriale et avec un programme de dignité nationale, bien qu'il
fût vivement attaqué par les gauches parlementaires de l' époque.
Mais octobre 1922 survint et mit fin à toute incertitude par la réalisation
à fond d'une politique régénératrice du nom et des intrêts de l'Italie en
Tripolitaine.
Presque en même temps que les premières opérations militaires tendant à rétablir
la domination complète de l'Italie sur les territoires de l'intérieur aux mains
des rebelles, le gouvernement traça, fût-ce en ébauche, un programme de
renaissant économique. Le premier problème abordé fut celui de la consti-
tution d'un domaine territorial, à l'effet de développer la faible agriculture métro-
politaine de la colonie, parce que l'on comprit bien vite que tout programme ch
mise en valeur économique devait se baser exclusivement sur le développement
agricole colonial, en l'absence de toute autre source de richesse.
Pour cela, il fallait des terres, et une inconnue douloureuse se dressait devant
l'impérieuse volonté d'agir.
Il existait un immense steppe présentant tous les caractères de la fertilité,
sur une étendue d'une centaine de kilomètres, de la côte au haut-plateau, inculte
et abandonné : il fallait s'en emparer à tout prix pour avoir en mains la
matière première de la colonisation.
de faible portée, dues de temps à autre à la généreuse initiative d'un gouverneur.
Pour ce qui concerne la partie technique, nous signalerons seulement que, sur
les directives de l'Office Agricole de la colonie, la mise en valeur de ces pre-
miers lots a consisté presque exclusivement à les complanter d'oliviers, d'aman-
diers, de vignes et d'arbres fruitiers divers; très rare était la culture irriguée.
Beaucoup de ces petites concessions ont été l'objet, dans les années suivantes,
de transferts de propriété, de sorte que, des concessionnaires primitifs, bien peu
ont résisté jusqu'à maintenant, retirant des avantages économiques, parfois consi-
dérables, de leurs exploitations qui sont déjà entrées en pleine période de pro-
duction.
Comme on l'a vu, il n'était pas possible de faire davantage, dans le domaine
de la colonisation, à cause de l'état de choses exposé. Mais même si on avait
voulu accroître dans une mesure appréciable la faible activité des métropolitains
et réaliset un programme de colonisation, cela aurait été rendu impossible par
une autre cause négative qui représentait un écueil formidable à un développe-
ment quelconque de l'agriculture : le manque absolu de terres disponibles.
Il a déjà été dit qu'il n'existait pas de domaine territorial, en dehors des
quelques milliers d'hectares déjà distribués aux premiers colonisateurs.
D'autre part les circonstances ne permettaient aucune action énergique en ce
qui concerne la propriété des terrains des steppes. Songer seulement à créer
un domaine territorial en soustrayant les steppes, même incultes depuis des siècles,
à l'apathie des indigènes, aurait été le comble de la témérité à une époque où
l'on achetait la fidélité des chefs et des notables indigènes.
Telles étaient les conditions morales, politiques et économiques dé la Tri-
politiaine lorsque, pour le bonheur de tous, sonna la diane du Fascisme, qui
se préparait à soulever les âmes et à renverser complètement les situations.
Déjà, le gouvernement du comte Volpi, qui débuta dans l'été de 1921,
avait commencé à préparer les événements, avec les premières actions de
reconquête territoriale et avec un programme de dignité nationale, bien qu'il
fût vivement attaqué par les gauches parlementaires de l' époque.
Mais octobre 1922 survint et mit fin à toute incertitude par la réalisation
à fond d'une politique régénératrice du nom et des intrêts de l'Italie en
Tripolitaine.
Presque en même temps que les premières opérations militaires tendant à rétablir
la domination complète de l'Italie sur les territoires de l'intérieur aux mains
des rebelles, le gouvernement traça, fût-ce en ébauche, un programme de
renaissant économique. Le premier problème abordé fut celui de la consti-
tution d'un domaine territorial, à l'effet de développer la faible agriculture métro-
politaine de la colonie, parce que l'on comprit bien vite que tout programme ch
mise en valeur économique devait se baser exclusivement sur le développement
agricole colonial, en l'absence de toute autre source de richesse.
Pour cela, il fallait des terres, et une inconnue douloureuse se dressait devant
l'impérieuse volonté d'agir.
Il existait un immense steppe présentant tous les caractères de la fertilité,
sur une étendue d'une centaine de kilomètres, de la côte au haut-plateau, inculte
et abandonné : il fallait s'en emparer à tout prix pour avoir en mains la
matière première de la colonisation.
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