Revue internationale des produits coloniaux

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112 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1931 01 mars 1931

Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

132 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX

Exportations du Congo belge

Année kilogr.

1896 92
1897 983
1898 40
1899 447
1900 8.911
190 1 4.390
1902 15.873
1903 89.365
1904 231.382
1905 194.638
1906 402.429
1907 548.526
1908 612.200
1909 769.393
1910 901.894
191 1 681.264
1912 844.698

Année kilogr.

1913 913.863
1914 482.360
191 5 619.819
1916 769.839
1917 783.785
1918 742.753
1919 834.991
1920 355.498
192 1 604.208
1922 659.840
1923 630.491
1924 834.212
1925 779.375
1926 850.013
1927 837.124
1928 849.860
1929 1.061.000

En 1900, le Gouvernement du Congo fonde dans la colonie le Jardin botanique
d'Eala et établit à Laeken, près de Bruxelles, un jardin colonial. Ce dernier éta-
blissement avait surtout pour but de réunir et d'expédier à Eala, des graines et
des plantes des espèces les plus propres à être cultivées dans la Colonie.

A partir de cette époque, des variétés améliorées de cacaoyers furent envoyées
à Eala. C'étaient des graines et des plants provenant des meilleures plantations
d'Amérique' Centrale, de Ceylan et de Java.

Parmi les envois d'Amérique Centrale, certains provenaient de Ca-
racas, de Guyaquil et de la Trinité. Les deux variétés principales étaient repré-
sentées, les Criollo et les Forastero.

A propos des variétés, il convient de dire que les plantations entreprises au
Congo, antérieurement à l'installation du Jardin botanique d'Eala, furent faites
avec des graines appartenant à la variété Forastero, sous-variété Amelonado, qui
semble la plus répandue dans toutes les plantations de cacao de la Côte d'Afrique.

Tandis que le Gouvernement développait la culture du cacao dans ses terri -
toires, les observations quant aux résultats obtenus se multipliaient.

A Irebu, au district de l'Equateur, feu le Commandant Jeuniaux notait le 15
octobre 1904 quelques chiffres qui n'ont pas perdu de leur actualité.

« Une gousse de moyenne grandeur pèse 440 grammes. Les graines y contenues
avec le mucilage, 130 grammes. Dans une gousse, il y a en moyenne 42 semences.

Ces semences, après séchage complet, pèsent 52 grammes. Cent kilos de gousses
donnent donc 11 kilos 804 grammes de cacao sec, prêt à être expédié, soit
en moyenne 12 kilos de cacao sec pour 100 kilos de gousses ».

« D'un autre côté, 100 kilos de cacao bien sec (d'Irebu) ont été produits par
1.923 gousses, c' est-à-dire en chiffres ronds, qu'il faut 2.000 gousses du poids ci-
dessus pour donner 100 kilos de cacao séché prêt à être expédié.

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