Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies

Presse et revues

56 pages

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- Stade initial du développement de la fibre de coton,par F. -M. -L. SHEFFIELD
  .......... Page(s) .......... 1
- Le cotonnier Pima 67 au Maroc. Résultats agricoles et technologiques, par F. -H. HEIM DE BALSAC et MIÈGE
  .......... Page(s) .......... 21
- EXTRAITS ET ANALYSES
  .......... Page(s) .......... 39
  - Biologie des cotonniers,
    .......... Page(s) .......... 39
  - Génétique, sélection,
    .......... Page(s) .......... 40
  - Etude des fibres,
    .......... Page(s) .......... 42
  - Maladies cryptogamiques.
    .......... Page(s) .......... 42
  - Insectes nuisibles,
    .......... Page(s) .......... 46
  - Méthodes culturales,
    .......... Page(s) .......... 50
  - Récolte, préparation du produit pour expédition et vente,
    .......... Page(s) .......... 52

48 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE

récolte, de désinfecter les graines de cotonnier en les immergeant pendant
trente minutes dans une solution de bichlorure de mercure à 1 o/clO' im-
médiatement avant le semis. Le pourcentage de germination des graines
n'est pas atteint par cette immersion.

H.- J. BREDO. — Note sur l'hibernation du ver rose au Congo
belge. (Pectinophora gossypiella SAUND.) Bulletin agricole du Congo
belge, vol. XXVII, n" 3, septembre 1936, pp. 442-455.

La présence du ver rose n'est décelée, au Congo belge, que depuis
1927; dans les Uélés, on l'a constatée depuis cinq ans à peine, et en
Ubangui depuis deux ans seulement. La suppression de la désinfection
des graines destinées au semis ne serait admissible que si l'on ne trouvait
dans ces graines aucune chenille de Pectinophora gossypiella, ni aucun
autre insecte nuisible au cotonnier, d'où la nécessité, pour l'auteur,
d'étudier l'hibernation du ver rose.

L'auteur étudie successivement le problème de l'h:bernation du
ver rose en Egypte, au Soudan, au Tanganyika, en Uganda, en So-
malie italienne et au Congo belge.

a) En Egypte : l'auteur rappelle, qu'en ce qui concerne le stade
de repos, « resting stage », ou stade d'hibernation du ver rose, WILL-
COKS précise que les chenilles restent de six mois à deux ans à ce
stade, après quoi, elles chrysalident. L'hibernation serait une défense
de l'insecte exposé au froid.

Des tableaux donnent les relevés d'humidité et de température à
Bambesa. La période froide de l'année (fin janvier et février) corres-
pond à la fin de la récolte du coton et serait l'époque de l'hibernation
du ver rose, mais les maxima restent élevés et des plantes nourricières,
Hibiscus spp., permettent au ver rose de se nourrir.

Le ver rose passe par un stade d'hibernation quand la nourriture
vient à lui manquer, c'est le cas, en Egypte, après la récolte du coton.

La sécheresse provoque aussi cette hibernation, qui garantit la conser-
vation de l'espèce. On a constaté, en Egypte, un cas d'hibernation
d'une durée de deux ans ; au Soudan, elle n'excède pas six mois.

Les œufs du ver rose sont très fragiles, la chrysalide ne supporte
pas la sécheresse, le papillon lui-même est très délicat et vite attaqué
par des parasites, la chenille s'abrite admirablement dans la graine de
coton ou entre deux graines cousues ensemble (graine double).

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