Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1911 31 décembre 1911
Description : 1911/12/31 (A11,N126). 1911/12/31 (A11,N126).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838440
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
362 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 126 - DÉc. 1911
ment de YHevea brasiliensis, mais de beau-
coup d'autres espèces caoutchoutifères,
d'une valeur appréciable et au moins égale
à celle de certaines plantes à caoutchouc
renommées d'autres pays.
Les centres principaux de l'exploitation
actuelle de Y Hevea brasiliensis naturel sont
les suivants :
A) Les régions des îles d'alluvions de
l'estuaire de l'Amazone et de ses affluents,
qui, malgré les assertions contraires, fournit
encore aujourd'hui la plus grande partie du
Para fin de l'Etat de Para.
B) La région entre les cours des fleuves
Xingu, Tapajoz et Madeira, qui appartient
aux Etats de Para, Amazonas et Matto-
Grosso. D'après certains récolteurs, dans
cette région, et principalement le long du
Rio-Tapajoz, l'Hevea brasiliensis existerait
non seulement sur les terrains d'alluvions,
mais aussi sur la terre ferme, ce qui pour-
rait fournir une explication sur ce fait que
WICKHAM a pu récolter sur la terre ferme
du Tapajoz les graines d'Hevea brasiliensis
qui ont constitué le point de départ des
plantations de l'Asie orientale.
D'autres récolteurs affirment aussi que
les « seringueiras » de terre ferme sont
toujours de qualité inférieure. Est-ce une
variété spéciale d'Hevea brasiliensis ou des
croisements de cette espèce avec des espèces
de valeur moindre, comme par exemple
l'Hevea collina, dont la présence a été
constatée sur les terres fermes? Il serait
difficile de le dire, sans des recherches
ultérieures faites sur place.
C) Les terrains d'alluvion de Solimoes
et de ses affluents : Purus, Jurua, Jutahy,
Javary, etc., qui fournissent actuellement
la plus grande partie de para fin de l'Etat
des Amazones et celui du Territoire fédéral
de l'Acre.
D) Le cours inférieur de l'Ucayali et de
quelques rivières voisines appartenant au
Pérou. t
E) Le bassin supérieur du Rio-Madeira,
qui fait partie de la Bolivie et qui, malgré
son éloignement et les difficultés de trans-
port, fournit des quantités considérables
de gomme fine de première qualité. Après
la construction du chemin de fer Madeira-
Mamoré, cette région sera capable de
fournir des quantités bien plus considé-
rables de caoutchouc.
Les plus grandes réserves d'Hevea brasi-
liensis, qui sont à peine entamées jusqu'à
ce jour, se trouvent entre les cours moyens
du fleuve Xingu et Madeira. Par des routes
qui existent déjà, ou mieux par des che-
mins de fer qui sont à l'étude, il sera pos-
sible de pénétrer dans ces régions en
évitant les séries de rapides qui font
actuellement un obstacle insurmontable à
l'exploitation économique de ces régions
très peu connues.
Tandis que dans la partie méridionale
du bassin de l'Amazone c'est l'Hevea brasi-
liensis qui fournit la meilleure qualité de
caoutchouc dit « para », c'est l'Hevea ben-
thamiana, avec quelques espèces, qui
fournit la gomme de première qualité au
nord de l'Amazone, surtout dans le Bassin
du rio Negro et les régions voisines. Sur
le rio Negro, il y a encore un certain
nombre d'autres espèces d'Hévéa, dont la
valeur économique est encore peu connue,
comme l'Hevea lutea, apiculata, rigidifolia,
minor, etc.
L'Hevea guyanensis et quelques espèces
apparentées fournissent ce qu'on appelle
au Brésil la « Borracha fraca » ou caout-
chouc faible.
Enfin, il y a quelques espèces d'Hévéa
connues, par exemple Y Hevea spruceana,
Hevea discolor, Hevea similis, connues au
Brésil sous le nom de « Seringueira barri-
guda » qui ne fournissent guère un pro-
duit utilisable.
Le genre Micranda est encore peu étudié
au point de vue de la valeur de son pro-
duit. Ces espèces sont surtout répandues
dans le bassin supérieur de l'Amazone, et,
d'après ULE, une d'elles, le Micranda sipho-
noïdes du rio Negro, donnerait un bon
produit.
Du genre Sapiam, représenté dans la
région amazonienne par au moins une
douzaine d'espèces, on ne connaît guère
ment de YHevea brasiliensis, mais de beau-
coup d'autres espèces caoutchoutifères,
d'une valeur appréciable et au moins égale
à celle de certaines plantes à caoutchouc
renommées d'autres pays.
Les centres principaux de l'exploitation
actuelle de Y Hevea brasiliensis naturel sont
les suivants :
A) Les régions des îles d'alluvions de
l'estuaire de l'Amazone et de ses affluents,
qui, malgré les assertions contraires, fournit
encore aujourd'hui la plus grande partie du
Para fin de l'Etat de Para.
B) La région entre les cours des fleuves
Xingu, Tapajoz et Madeira, qui appartient
aux Etats de Para, Amazonas et Matto-
Grosso. D'après certains récolteurs, dans
cette région, et principalement le long du
Rio-Tapajoz, l'Hevea brasiliensis existerait
non seulement sur les terrains d'alluvions,
mais aussi sur la terre ferme, ce qui pour-
rait fournir une explication sur ce fait que
WICKHAM a pu récolter sur la terre ferme
du Tapajoz les graines d'Hevea brasiliensis
qui ont constitué le point de départ des
plantations de l'Asie orientale.
D'autres récolteurs affirment aussi que
les « seringueiras » de terre ferme sont
toujours de qualité inférieure. Est-ce une
variété spéciale d'Hevea brasiliensis ou des
croisements de cette espèce avec des espèces
de valeur moindre, comme par exemple
l'Hevea collina, dont la présence a été
constatée sur les terres fermes? Il serait
difficile de le dire, sans des recherches
ultérieures faites sur place.
C) Les terrains d'alluvion de Solimoes
et de ses affluents : Purus, Jurua, Jutahy,
Javary, etc., qui fournissent actuellement
la plus grande partie de para fin de l'Etat
des Amazones et celui du Territoire fédéral
de l'Acre.
D) Le cours inférieur de l'Ucayali et de
quelques rivières voisines appartenant au
Pérou. t
E) Le bassin supérieur du Rio-Madeira,
qui fait partie de la Bolivie et qui, malgré
son éloignement et les difficultés de trans-
port, fournit des quantités considérables
de gomme fine de première qualité. Après
la construction du chemin de fer Madeira-
Mamoré, cette région sera capable de
fournir des quantités bien plus considé-
rables de caoutchouc.
Les plus grandes réserves d'Hevea brasi-
liensis, qui sont à peine entamées jusqu'à
ce jour, se trouvent entre les cours moyens
du fleuve Xingu et Madeira. Par des routes
qui existent déjà, ou mieux par des che-
mins de fer qui sont à l'étude, il sera pos-
sible de pénétrer dans ces régions en
évitant les séries de rapides qui font
actuellement un obstacle insurmontable à
l'exploitation économique de ces régions
très peu connues.
Tandis que dans la partie méridionale
du bassin de l'Amazone c'est l'Hevea brasi-
liensis qui fournit la meilleure qualité de
caoutchouc dit « para », c'est l'Hevea ben-
thamiana, avec quelques espèces, qui
fournit la gomme de première qualité au
nord de l'Amazone, surtout dans le Bassin
du rio Negro et les régions voisines. Sur
le rio Negro, il y a encore un certain
nombre d'autres espèces d'Hévéa, dont la
valeur économique est encore peu connue,
comme l'Hevea lutea, apiculata, rigidifolia,
minor, etc.
L'Hevea guyanensis et quelques espèces
apparentées fournissent ce qu'on appelle
au Brésil la « Borracha fraca » ou caout-
chouc faible.
Enfin, il y a quelques espèces d'Hévéa
connues, par exemple Y Hevea spruceana,
Hevea discolor, Hevea similis, connues au
Brésil sous le nom de « Seringueira barri-
guda » qui ne fournissent guère un pro-
duit utilisable.
Le genre Micranda est encore peu étudié
au point de vue de la valeur de son pro-
duit. Ces espèces sont surtout répandues
dans le bassin supérieur de l'Amazone, et,
d'après ULE, une d'elles, le Micranda sipho-
noïdes du rio Negro, donnerait un bon
produit.
Du genre Sapiam, représenté dans la
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