Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1926 01 février 1926
Description : 1926/02/01 (A14,N98)-1926/02/28. 1926/02/01 (A14,N98)-1926/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837222
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
SUR LA PRODUCTION COTONNIÈRE 85
les premières, l'indigène est libre et travaille pour lui-même,
dans les secondes, il est un tributaire ou un salarié.
Il est évident, toutefois, qu'à la longue il se produira peut-
être un appel vers les régions irriguées. Le facteur temps
intervenant dans le même sens que l'amélioration du bien-être
des peuplades des rives du Niger, agira efficacement sur l'aug-
mentation de la population.
Je ne voudrais pas terminer cette étude sur les régions
irriguées sans porter atteinte à un préjugé bien français qui
dit que nous n'avons pas de jeunes gens capables de diriger
des entreprises cotonnières. Dans une conférence au « Comité
d'Action agricole coloniale» à l'Union Coloniale, M. AgathonBey,
inspecteur général des plantations de coton d'Egypte, disait que
dans ce pays il y avait des jeunes gens français, issus de nos
écoles, et qui étaient parfaitement au courant de la culture
cotonnière et, tout dernièrement, il m'est arrivé d'entendre une
conversation de M. Hirsch, que je dois rapporter. M. Hirsch
manifestait son étonnement de voir continuellement prôner
les étrangers et passer sous silence les actes des anciens élèves
de l'Institut National d'Agronomie Coloniale. « Je ne comprends
pas, disait-il, qu'on ne parle pas plus souvent de ces jeunes
gens, dont j'ai tout lieu, pour ma part, de me féliciter d'avoir
le concours. Ils devraient être appréciés partout à leur
valeur ».
ERRATA
Principales exportations des Colonies françaises en 1924
Dans le n° 97 (janvier 1926), page 33, le chiffre donné de
1.988.856 quintaux pour les bois communs, et reproduit pour
les bois d'ébénisterie exportés de l'A. E. F. (Gabon), en 1924,
représente, en réalité, la totalité des bois exportés de cette
colonie.
« Les quantités totales exportées » doivent donc être modifiées
en conséquence.
les premières, l'indigène est libre et travaille pour lui-même,
dans les secondes, il est un tributaire ou un salarié.
Il est évident, toutefois, qu'à la longue il se produira peut-
être un appel vers les régions irriguées. Le facteur temps
intervenant dans le même sens que l'amélioration du bien-être
des peuplades des rives du Niger, agira efficacement sur l'aug-
mentation de la population.
Je ne voudrais pas terminer cette étude sur les régions
irriguées sans porter atteinte à un préjugé bien français qui
dit que nous n'avons pas de jeunes gens capables de diriger
des entreprises cotonnières. Dans une conférence au « Comité
d'Action agricole coloniale» à l'Union Coloniale, M. AgathonBey,
inspecteur général des plantations de coton d'Egypte, disait que
dans ce pays il y avait des jeunes gens français, issus de nos
écoles, et qui étaient parfaitement au courant de la culture
cotonnière et, tout dernièrement, il m'est arrivé d'entendre une
conversation de M. Hirsch, que je dois rapporter. M. Hirsch
manifestait son étonnement de voir continuellement prôner
les étrangers et passer sous silence les actes des anciens élèves
de l'Institut National d'Agronomie Coloniale. « Je ne comprends
pas, disait-il, qu'on ne parle pas plus souvent de ces jeunes
gens, dont j'ai tout lieu, pour ma part, de me féliciter d'avoir
le concours. Ils devraient être appréciés partout à leur
valeur ».
ERRATA
Principales exportations des Colonies françaises en 1924
Dans le n° 97 (janvier 1926), page 33, le chiffre donné de
1.988.856 quintaux pour les bois communs, et reproduit pour
les bois d'ébénisterie exportés de l'A. E. F. (Gabon), en 1924,
représente, en réalité, la totalité des bois exportés de cette
colonie.
« Les quantités totales exportées » doivent donc être modifiées
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