Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A22,N181)-1933/01/31. 1933/01/01 (A22,N181)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63813044
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
22 LA CULTURE DU BANANIER
CLIMAT.
Le climat de ce pays est sensiblement celui du Fouta Djallon
tempéré, pas trop humide. Les vents chauds de l'Est y arrivent
rafraîchis par leur passage dans les montagnes qui atténue
leur violence.
Les mois de décembre à mars y sont très frais et reposants.
Il n'est pas rare, à Mamou, de voir le thermomètre descendre
à + 2°, mais le bananier en souffre.
Les pluies y sont aussi abondantes que dans la zone intermé-
diaire, parce qu'elles commencent plus tôt et se terminent plus
tard.
MAIN-D'OEUVRE.
Le Fouta Djallon pourrait fournir, à cette région, une abon-
dante main-d'œuvre, mais il est fort regrettable qu'elle soit
médiocre. Les planteurs, en effet, sont presque unanimes à
déclarer que la plupart des foulahs, chétifs et, par suite, peu
résistants, ne donnent pas un rendement normal en travail.
Seuls, ceux que l'on est convenu d'appeler : anciens captifs, forts
et courageux à la peine, donnent de très bons résultats quand
ils sont bien nourris. Il faut rappeler que ce ne sont pas des
foulahs, mais bien des kissiens, malinkés ou tomas, autrefois
réduits en captivité dans les guerres de Samory.
La Moyenne Guinée fait appel à la main-d'œuvre étrangère
composée de soussous, malinkés, kissiens, mais ne peut guère
compter sur les populations locales assez clairsemées.
MOYENS DE TRANSPORT.
Cette région est essentiellement tributaire du chemin de fer
et elle se trouve éloignée d'environ 250 kilomètres du port de
Conakry.
3. CONDITIONS ÉCONOMIQUES DE LA CULTURE DU BANANIER
EN A. 0. F.
On s'est demandé bien souvent et à juste titre, d'où dépendait
l'avenir de la culture du bananier, de la petite plantation ou
la grande exploitation, du petit colon ou de la grosse société.
CLIMAT.
Le climat de ce pays est sensiblement celui du Fouta Djallon
tempéré, pas trop humide. Les vents chauds de l'Est y arrivent
rafraîchis par leur passage dans les montagnes qui atténue
leur violence.
Les mois de décembre à mars y sont très frais et reposants.
Il n'est pas rare, à Mamou, de voir le thermomètre descendre
à + 2°, mais le bananier en souffre.
Les pluies y sont aussi abondantes que dans la zone intermé-
diaire, parce qu'elles commencent plus tôt et se terminent plus
tard.
MAIN-D'OEUVRE.
Le Fouta Djallon pourrait fournir, à cette région, une abon-
dante main-d'œuvre, mais il est fort regrettable qu'elle soit
médiocre. Les planteurs, en effet, sont presque unanimes à
déclarer que la plupart des foulahs, chétifs et, par suite, peu
résistants, ne donnent pas un rendement normal en travail.
Seuls, ceux que l'on est convenu d'appeler : anciens captifs, forts
et courageux à la peine, donnent de très bons résultats quand
ils sont bien nourris. Il faut rappeler que ce ne sont pas des
foulahs, mais bien des kissiens, malinkés ou tomas, autrefois
réduits en captivité dans les guerres de Samory.
La Moyenne Guinée fait appel à la main-d'œuvre étrangère
composée de soussous, malinkés, kissiens, mais ne peut guère
compter sur les populations locales assez clairsemées.
MOYENS DE TRANSPORT.
Cette région est essentiellement tributaire du chemin de fer
et elle se trouve éloignée d'environ 250 kilomètres du port de
Conakry.
3. CONDITIONS ÉCONOMIQUES DE LA CULTURE DU BANANIER
EN A. 0. F.
On s'est demandé bien souvent et à juste titre, d'où dépendait
l'avenir de la culture du bananier, de la petite plantation ou
la grande exploitation, du petit colon ou de la grosse société.
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