A part une importante exploitation à Linsan et quelques pe- tites plantations à Souguéta, Konkouré et Mamou, point extrême où l'on puisse cultiver économiquement le bananier, la Moyenne Guinée plus éloignée de Conakry, moins riche en terres culti- vables à proximité de la voie ferrée, n'a pas été le centre de prédi- lection des planteurs.
Souguéta, dont les sols sont peut-être les plus fertiles, manque d'eau.
Le cours du Konkouré entourent, dans leurs méandres, des séries de plaines alluvionnaires plus ou moins vastes, depuis ses sources jusqu'à son embouchure; mais qui oserait installer à plus de 20 kilomètres du chemin de fer des plantations dont les produits périssables ne pourraient être évacués?
Les sols de la vallée du Konkouré sont cependant d'une ri- chesse au-dessus de la moyenne, en prenant comme type de fertilité extrême celui des régions forestières du sud de la Haute- Guinée. Peu boisés, mais plutôt recouverts d'une savane très dense ; très profonds, plats, ils se prêtent à la motoculture mieux que partout ailleurs.
(1) Voir L'Agronornie coloniale, n" 177, septembre, p. 81, n° 178, octobre, p. 137 et n° 180, décembre, p. aoi.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
Institut national d'agronomie de la France d'outre mer Institut national d'agronomie de la France d'outre mer/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer" or dc.contributor adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer")France France/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
