Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A19,N155)-1930/11/30. 1930/11/01 (A19,N155)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812783
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
1112 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
en dessous et en dessus, afin de permettre à l'air et au soleil
de pénétrer. Malheureusement, cette taille est rendue difficile
par le fait qu'on doit la pratiquer au moment où les bois noirs
perdent leurs feuilles, c'est-à-dire durant l'arrêt de la végétation,
or cette époque correspond à la floraison du café.
Une autre objection à la taille des bois noirs résulte du rai-
sonnement suivant et qui est bien typique de la compréhension
défectueuse chez le colon de l'utilisation de la main-d'œuvre.
Lorsque l'ombrage est très dense, les herbes ne repoussent plus
dans la caférie, et alors les frais d'entretien s'annulent, puisqu'il
n'est même plus besoin de fauciller. Mauvais raisonnement,
car si l'herbe ne pousse plus, le caféier végète mal, ses récoltes
diminuent et si l'on veut pousser l'expérience assez loin, le jour
où les récoltes auront complètement disparu il n'y aura plus
de frais de cueillette.
Les bois noirs meurent en grand nombre dans la colonie, et,
aux emplacements qu'ils abritaient, les caféiers meurent aussi.
La présence d'un champignon peut être constatée sur les pieds
morts, mais la cause de cette mort semble plutôt due exclusive-
ment à une gommose probablement d'origine bacillaire. Il y a
lieu de considérer dans la production de ce genre de maladie,
l'affaiblissement possible du sol et surtout l'action des blessures
du tronc.
Les indigènes ont la détestable manie de frapper tous les
arbres, du tamioc ou du sabre d'abatis qui ne les quitte guère.
Ils entaillent ainsi les écorces afin d'y introduire leur nom ou
des inscriptions quelconques. Il est rare de trouver un seul
arbre dans les plantations qui ne soit ainsi couvert d'entailles
profondes et nombreuses. Toutes ces blessures constituent
une porte d'entrée où l'on constate souvent la gommose. Un
grand pas dans la préservation des bois noirs serait fait si on
pouvait empêcher les indigènes de mutiler ainsi les arbres.
Lorsque des attaques de gommose sont constatées, il est bon
d'entamer le tronc à l'endroit atteint pour enlever la partie
malade et de recouvrir de coaltar.
Quelques planteurs utilisent le bois noir de Tahiti, mais cette
espèce est encore peu répandue.
en dessous et en dessus, afin de permettre à l'air et au soleil
de pénétrer. Malheureusement, cette taille est rendue difficile
par le fait qu'on doit la pratiquer au moment où les bois noirs
perdent leurs feuilles, c'est-à-dire durant l'arrêt de la végétation,
or cette époque correspond à la floraison du café.
Une autre objection à la taille des bois noirs résulte du rai-
sonnement suivant et qui est bien typique de la compréhension
défectueuse chez le colon de l'utilisation de la main-d'œuvre.
Lorsque l'ombrage est très dense, les herbes ne repoussent plus
dans la caférie, et alors les frais d'entretien s'annulent, puisqu'il
n'est même plus besoin de fauciller. Mauvais raisonnement,
car si l'herbe ne pousse plus, le caféier végète mal, ses récoltes
diminuent et si l'on veut pousser l'expérience assez loin, le jour
où les récoltes auront complètement disparu il n'y aura plus
de frais de cueillette.
Les bois noirs meurent en grand nombre dans la colonie, et,
aux emplacements qu'ils abritaient, les caféiers meurent aussi.
La présence d'un champignon peut être constatée sur les pieds
morts, mais la cause de cette mort semble plutôt due exclusive-
ment à une gommose probablement d'origine bacillaire. Il y a
lieu de considérer dans la production de ce genre de maladie,
l'affaiblissement possible du sol et surtout l'action des blessures
du tronc.
Les indigènes ont la détestable manie de frapper tous les
arbres, du tamioc ou du sabre d'abatis qui ne les quitte guère.
Ils entaillent ainsi les écorces afin d'y introduire leur nom ou
des inscriptions quelconques. Il est rare de trouver un seul
arbre dans les plantations qui ne soit ainsi couvert d'entailles
profondes et nombreuses. Toutes ces blessures constituent
une porte d'entrée où l'on constate souvent la gommose. Un
grand pas dans la préservation des bois noirs serait fait si on
pouvait empêcher les indigènes de mutiler ainsi les arbres.
Lorsque des attaques de gommose sont constatées, il est bon
d'entamer le tronc à l'endroit atteint pour enlever la partie
malade et de recouvrir de coaltar.
Quelques planteurs utilisent le bois noir de Tahiti, mais cette
espèce est encore peu répandue.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 16/38
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63812783/f16.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63812783/f16.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63812783/f16.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63812783
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63812783