Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1931-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1931 01 février 1931
Description : 1931/02/01 (A20,N158)-1931/02/28. 1931/02/01 (A20,N158)-1931/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381120j
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 51
jours, apparurent des colonies sous forme de taches rondes,
filamenteuses, le quatrième jour on constata de petites masses
globuleuses blanches, qui, le jour suivant, se développèrent puis
se réunirent pour former un amas mycelien blanc, cotonneux,
remplissant le tube et grimpant même sur les parois. Ce mycelien
avait le même caractère que celui observé sur l'insecte. Au
dixième jour, le mycelium s'est désagrégé, est devenu pulvérulent
par suite de la production très abondante de spores.
Le même jour furent inoculés d'autres tubes contenant de
petites patates glycérinées, quatre jours après on observa de
nombreuses colonies sous forme de corpuscules sphériques,
gros, blancs, cotonneux, qui se sont réunis le jour suivant en
remplissant les tubes d'un mycélium, semblable au premier, qui,
dix jours plus tard s'est transformé en une masse pulvérulente
de microconidies. La production de spores est tellement abon-
dante et les cultures si peu coûteuses, que l'infection du Ste-
phanoderes par ces spores, sur une grande échelle, semble ne
présenter aucune difficulté.
Une autre espèce de botrytis nommée Botrytis Rileyi fut exami-
née au laboratoire entomologique : elle est en tout semblable au
Botrytis stephanoderis et l'on considère ces deux espèces comme un
cas de polymorphisme du même champignon.
Les chercheurs, qui ont étudié les champignons entomo-
phages sont d'accord sur la difficulté de provoquer artificielle-
ment une épizootie sur les insectes par les spores de Botrytis;
la nature le fait mieux que l'homme quand les conditions de cha-
leur et d'humidité sont favorables.
Les essais faits en Argentine pour infecter des sauterelles avec
les spores du Botrytis acridiorum provenant des cultures pures,
n'ont pas réussi.
Cependant quelques techniciens sont arrivés à infecter artifi-
ciellement des parasites externes dans des conditions favorables
de chaleur et d'humidité et sur une petite échelle.
Outre le Botrytis stephanoderis on connait d'autres champignons
qui attaquent les parasites des plantes.
ROLFS a infecté la cochenille qui attaque les pêches en loride
par une pulvérisation répétée de spores de Sphaerostilbe coccophila
qui ont détruit la cochenille.
jours, apparurent des colonies sous forme de taches rondes,
filamenteuses, le quatrième jour on constata de petites masses
globuleuses blanches, qui, le jour suivant, se développèrent puis
se réunirent pour former un amas mycelien blanc, cotonneux,
remplissant le tube et grimpant même sur les parois. Ce mycelien
avait le même caractère que celui observé sur l'insecte. Au
dixième jour, le mycelium s'est désagrégé, est devenu pulvérulent
par suite de la production très abondante de spores.
Le même jour furent inoculés d'autres tubes contenant de
petites patates glycérinées, quatre jours après on observa de
nombreuses colonies sous forme de corpuscules sphériques,
gros, blancs, cotonneux, qui se sont réunis le jour suivant en
remplissant les tubes d'un mycélium, semblable au premier, qui,
dix jours plus tard s'est transformé en une masse pulvérulente
de microconidies. La production de spores est tellement abon-
dante et les cultures si peu coûteuses, que l'infection du Ste-
phanoderes par ces spores, sur une grande échelle, semble ne
présenter aucune difficulté.
Une autre espèce de botrytis nommée Botrytis Rileyi fut exami-
née au laboratoire entomologique : elle est en tout semblable au
Botrytis stephanoderis et l'on considère ces deux espèces comme un
cas de polymorphisme du même champignon.
Les chercheurs, qui ont étudié les champignons entomo-
phages sont d'accord sur la difficulté de provoquer artificielle-
ment une épizootie sur les insectes par les spores de Botrytis;
la nature le fait mieux que l'homme quand les conditions de cha-
leur et d'humidité sont favorables.
Les essais faits en Argentine pour infecter des sauterelles avec
les spores du Botrytis acridiorum provenant des cultures pures,
n'ont pas réussi.
Cependant quelques techniciens sont arrivés à infecter artifi-
ciellement des parasites externes dans des conditions favorables
de chaleur et d'humidité et sur une petite échelle.
Outre le Botrytis stephanoderis on connait d'autres champignons
qui attaquent les parasites des plantes.
ROLFS a infecté la cochenille qui attaque les pêches en loride
par une pulvérisation répétée de spores de Sphaerostilbe coccophila
qui ont détruit la cochenille.
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