Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N64). 1906/10/31 (A6,N64).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783842
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1257-1268. Principaux sujets traités: Thé (2 ouv.). - Betel, Cacao, Cocotier (2 ouv.). - Caoutchouc,à Tobago (1 ouv.),à Java (1 ouv.), en Afrique Occidentale française (1 ouv.). - Le Coton en Afrique Occidentale française. - L'égrenage du Coton (important!). - Les Yautias ( Xanthosoma ) de Porto-Rico (racines analogues aux taros de Polynésie. Important!). - Produits et cultures de Tobago, de la Guinée française, etc., V, XV, XVII.
- FIGURES
292 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 64 - OCT. 1906 1
sont-elles presque infinies, et beaucoup ont
déjà fait l'objet d'études pouvant servir de
base solide aux proj ets commerciaux et
industriels prêts à s'en emparer. — A côté
de cela, nous nous trouvons dans un pays
occupé par une race intelligente, indus-
trieuse, d'une civilisation ancienne, dont
les productions manuelles ont dès longtemps
conquis le marché Européen.
Lorsqu'on pénètre dans le palais des colo-
nies d'Afrique Occidentale, l'impression est
toute différente. Le nombre et la variété
des produits naturels sont restreints, mais
chacun d'eux, par ce fait même, acquiert
une importance plus grande. Nouveaux
venus sur le marché, ils l'ont envahi avec
exubérance , et comme conscients de leur
valeur d'avenir. — Toutefois, ce sont des
unités isolées, en petit nombre dans chaque
colonie ; on ne voit autour d'eux que relati-
vement peu d'autres produits, un peu sacri-
fiés, peu ou pas étudiés, et dans lesquels on
ne sent encore que des « possibilités ».
Le pavillon, un peu écarté, de nos An-
ciennes Colonies contient également peu
de produits, mais on ne leur a consacré ni
grandes vitrines ni longues descriptions.
Ce sont, sucre, rhum ou café, des produits
trop classiques pour qu'on leur accorde
encore le même intérêt qu'au caoutchouc
nouveau-venu ; ils ont droit de cité en
France, et le grand public ne les considère
plus tout à fait comme des produits colo-
niaux. — D'autre part, dans l'espace res-
treint où ils sont logés, ils sont bien seuls,
et il n'y a pas autour d'eux de « possibilités»
susceptibles de venir un jour leur disputer
la place.
Nous disposons ici de trop peu d'espace
pour pouvoir nous étendre longuement sur
chaque groupe, d'autant plus que nous dési-
rons examiner à part diverses questions
accessoires — matériel et industrie. Nous
passerons aujourd'hui en revue les Colonies
tropicales d'Afrique et d'Amérique, les expo-
sitions officielles et quelques-unes de celles
de la métropole. Lo directeur du « J. d'A.
T. » examine dans ce même numéro, dans un
article spécial, l'exposition de l'Indo-Chine.
Le palais de l'Afrique Occidentale, en terre
battue rougeâtre, renferme les expositions
du Soudan et de nos colonies de la Côte, du
Sénégal au Congo. L'arachide occupe natu-
rellement une place prépondérante au Séné-
gal; la plante et ses produits sont d'ailleurs
fort bien présentés et accompagnés de quel-
ques spécimens d'outils indigènes : hilaire
et daba. — Nous y trouvons aussi des noix
et de l'huile de palme, un peu de coton,
des caoutchoucs et des gommes, ces derniè-
res moins bien présentées que nous ne
l'avions espéré. En revanche, nous admirons
une belle collections de mils, sorghos et
maïs; quelques échantillons de paddy, -les
riz secs (« riz de montagne »), beaucoup plus
beaux que les autres.
Les échantillons de bois laissent bien à
désirer. — Quelques types de bateaux indi-
gènes à fond plat nous ont amusé, mais ils
sont trop grossiers pour qu'on puisse juger
des lignes de la coque, ce qui serait intéres-
sant, étant donné le genre de navigation
auquel ils se livrent.
Le Haut-Sénégal et le Niger présentent
également des mils, sorghos, et paddy, mais
le coton y prend de l'importance : il cons-
titue un bel ensemble. A côté de lui, des
soies d'Epiphora Bauhiniae, grand papillon
qui semble se rapprocher des Saturnia, et
la soie que produit la chenille du tamari-
nier; celle-ci est laineuse. Il y a une belle
collection de gommes et quelques bonnes
fibres, mais sans indication de provenance
ni d'espèce.
Avant de quitter le Nord, citons les belles
gommes de Mauritanie, et mentionnons
l'importante exposition qui a trait aux
pêcheries du banc d'Arguin, qui ont déjà
fait couler tant d'encre, et à la mission
GRUVEL.
Dans la salle du Gouvernement Général
de l'Afrique Occidentale Française, après
avoir signalé de belles collections de docu-
ments administratifs — timbres-poste, bil-
lets de banque, etc., — remarquons tout
de suite qu'on a consacré une vitrine spé-
ciale au karité, preuve de l'importance
qu'il prend actuellement; nous le retrouve-
sont-elles presque infinies, et beaucoup ont
déjà fait l'objet d'études pouvant servir de
base solide aux proj ets commerciaux et
industriels prêts à s'en emparer. — A côté
de cela, nous nous trouvons dans un pays
occupé par une race intelligente, indus-
trieuse, d'une civilisation ancienne, dont
les productions manuelles ont dès longtemps
conquis le marché Européen.
Lorsqu'on pénètre dans le palais des colo-
nies d'Afrique Occidentale, l'impression est
toute différente. Le nombre et la variété
des produits naturels sont restreints, mais
chacun d'eux, par ce fait même, acquiert
une importance plus grande. Nouveaux
venus sur le marché, ils l'ont envahi avec
exubérance , et comme conscients de leur
valeur d'avenir. — Toutefois, ce sont des
unités isolées, en petit nombre dans chaque
colonie ; on ne voit autour d'eux que relati-
vement peu d'autres produits, un peu sacri-
fiés, peu ou pas étudiés, et dans lesquels on
ne sent encore que des « possibilités ».
Le pavillon, un peu écarté, de nos An-
ciennes Colonies contient également peu
de produits, mais on ne leur a consacré ni
grandes vitrines ni longues descriptions.
Ce sont, sucre, rhum ou café, des produits
trop classiques pour qu'on leur accorde
encore le même intérêt qu'au caoutchouc
nouveau-venu ; ils ont droit de cité en
France, et le grand public ne les considère
plus tout à fait comme des produits colo-
niaux. — D'autre part, dans l'espace res-
treint où ils sont logés, ils sont bien seuls,
et il n'y a pas autour d'eux de « possibilités»
susceptibles de venir un jour leur disputer
la place.
Nous disposons ici de trop peu d'espace
pour pouvoir nous étendre longuement sur
chaque groupe, d'autant plus que nous dési-
rons examiner à part diverses questions
accessoires — matériel et industrie. Nous
passerons aujourd'hui en revue les Colonies
tropicales d'Afrique et d'Amérique, les expo-
sitions officielles et quelques-unes de celles
de la métropole. Lo directeur du « J. d'A.
T. » examine dans ce même numéro, dans un
article spécial, l'exposition de l'Indo-Chine.
Le palais de l'Afrique Occidentale, en terre
battue rougeâtre, renferme les expositions
du Soudan et de nos colonies de la Côte, du
Sénégal au Congo. L'arachide occupe natu-
rellement une place prépondérante au Séné-
gal; la plante et ses produits sont d'ailleurs
fort bien présentés et accompagnés de quel-
ques spécimens d'outils indigènes : hilaire
et daba. — Nous y trouvons aussi des noix
et de l'huile de palme, un peu de coton,
des caoutchoucs et des gommes, ces derniè-
res moins bien présentées que nous ne
l'avions espéré. En revanche, nous admirons
une belle collections de mils, sorghos et
maïs; quelques échantillons de paddy, -les
riz secs (« riz de montagne »), beaucoup plus
beaux que les autres.
Les échantillons de bois laissent bien à
désirer. — Quelques types de bateaux indi-
gènes à fond plat nous ont amusé, mais ils
sont trop grossiers pour qu'on puisse juger
des lignes de la coque, ce qui serait intéres-
sant, étant donné le genre de navigation
auquel ils se livrent.
Le Haut-Sénégal et le Niger présentent
également des mils, sorghos, et paddy, mais
le coton y prend de l'importance : il cons-
titue un bel ensemble. A côté de lui, des
soies d'Epiphora Bauhiniae, grand papillon
qui semble se rapprocher des Saturnia, et
la soie que produit la chenille du tamari-
nier; celle-ci est laineuse. Il y a une belle
collection de gommes et quelques bonnes
fibres, mais sans indication de provenance
ni d'espèce.
Avant de quitter le Nord, citons les belles
gommes de Mauritanie, et mentionnons
l'importante exposition qui a trait aux
pêcheries du banc d'Arguin, qui ont déjà
fait couler tant d'encre, et à la mission
GRUVEL.
Dans la salle du Gouvernement Général
de l'Afrique Occidentale Française, après
avoir signalé de belles collections de docu-
ments administratifs — timbres-poste, bil-
lets de banque, etc., — remarquons tout
de suite qu'on a consacré une vitrine spé-
ciale au karité, preuve de l'importance
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