Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1906 31 août 1906
Description : 1906/08/31 (A6,N62). 1906/08/31 (A6,N62).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783827
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 244
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 247
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême-Orient (Ne paraît pas ce mois pour cause de vacances).
- ACTUALITES
- L'exploitation de la Cassie (Acacia Farnesiana) dans le bassin méditerranéen(D'après AUG. CHEVALIER).......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 256
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1218-1231. Principaux sujets traités:
- FIGURES
236 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 62 - AOUT 1906
clic. Le procédé de M. NAUDET consiste à
faire circuler par une pompe centrifuge,
le jus, du diffuseur en travail ; jus chauffé
par des réchauffeurs à circulation rapide et
par de la vapeur de la première caisse de
l'appareil d'évaporation. Pendant le circuit
le jus traverse un bac où on introduit un
ingrédient défécateur, et la température
aidant, au bout de quelques minutes,
ce jus, ayant subi défécation complète, sort
des diffuseurs absolument clair et limpide,
comparable à nos jus de betteraves de
deuxième carbonatation et est envoyé direc-
tement à l'évaporation. On emploie ensuite
deux filtres PHILIPPE qui éliminent les quel-
ques morceaux de bagassio mécaniquement
entraînés. On récupère par ce procédé tout le
sucre perdu auparavant dans la bagasse.
Notre canne contient environ 14 de
sucre ; sur cette quantité, on perdait 2 à 2,5
dans la bagasse, il n'entrait donc à l'usine
que 11,5 à 12 0 4e sucre; actuellement
cette perte est réduite à 0,5 0/0; on récupère
2 et on supprime le travail si défec-
tueux de la défécation.
Seulement, il ne faut pas oublier qu'une
sucrerie ayant les moulins, obtient en gé-
néral 70 o d'extraction, ou 80 au plus avec
l'imbibition ; avec la diffusion, il faut pou-
voir travailler dans le même temps 95 o/o
de jus, car d'une part on extrait presque
tout le jus de la canne (85 0/0) et de l'autre
il y a l'eau ajoutée par la diffusion. Il faut
donc augmenter légèrement la puissance de
l'évaporateur, mais cette puissance se trouve
récupérée par le fait que le jus entrant
beaucoup plus pur, s'évapore plus facile-
ment et donne des cuites beaucoup plus
faciles. On est obligé d'employer les appa-
reils perfectionnés, usités depuis longtemps
en sucrerie de betteraves (quadruple effet,
réchauffeurs). Par contre, les vapeurs ordi-
nairement perdues se trouvent récupérées,
et le fait de la suppression de clarificateurs
éliminateurs, filtres-presses, nécessite un
moins grand nombre de machines à vapeur.
Enfin le contrôle chimique s'impose; car
toute bonne usine doit pouvoir contrôler
chimiquement son travail. Toute la dé-
de premier établissement nécessaire à l'ap-
plication de ce système est payée largement
dès la première année par les 2 à 2 1/2 0/0-
de sucre en plus obtenu.
M. NAUDET est venu mettre en route son
procédé, qui marche très bien. Il venait de
1 île de Trinidad, où il avait mis en route
une autre diffusion. Plusieurs sont com-
mandées pour la campagne prochaine, dont
deux à Cuba, pour faire 1200 tonnes par
jour. Notre batterie a été construite par
une maison française, qui a fait aussi trois
grandes installations de diffusion de ba-
gasse pour l'Egypte.
La fabrication des Chapeaux de luxe
dans le Haut-Pérou
Note de M. O. LABROY
Dans notre nO 60 nous avons publié, de
M. O. LABROY, l'analyse d'une note sur la fa-
brication des chapeaux dits « de Panama »,
confectionnés dans l'Equateur et en Colom-
bie, avec les feuilles du Carludovica palmata.
Entre temps, nous avons reçu de M. LABROY
cette note complémentaire, résumant proba-
blement des renseignements qu'il aura re-
cueillis à Manaos, ville en rapports très suivis
avec la région dont il s'agit. Nous aimerions
connaître l'origine botanique des matériaux
employés dans ce cas. N. D. L. R.
*
* *
La fabrication des chapeaux de « Chile »,
qui constitue une industrie très prospère
dans le Haut-Pérou, ne diffère pas notable-
ment de celle des (c Panamas » dans l'Equa-
teur et la Colombie. Le travail est divisé entre
plusieurs ouvriers et ouvrières; les uns se
bornant à tisser le fond du chapeau, les
autres à préparer le tour, d'autres encore à
faire le bord, les plus habiles à raccorder
ces 3 parties détachées, opération difficile
et longue. Les chapeaux sont également
traités à l'eau de savon, au jus de citron,
puis, exposés aux vapeurs de fleurs de sou-
fre pour acquérir une légère teinte jaunâtre.
O. LABROY.
Manaos, juin 1906.
Imprimerie ACHARD & Cie, Dreux (E.-&-L.) Le Gérant : J.-B. ACHARD.
clic. Le procédé de M. NAUDET consiste à
faire circuler par une pompe centrifuge,
le jus, du diffuseur en travail ; jus chauffé
par des réchauffeurs à circulation rapide et
par de la vapeur de la première caisse de
l'appareil d'évaporation. Pendant le circuit
le jus traverse un bac où on introduit un
ingrédient défécateur, et la température
aidant, au bout de quelques minutes,
ce jus, ayant subi défécation complète, sort
des diffuseurs absolument clair et limpide,
comparable à nos jus de betteraves de
deuxième carbonatation et est envoyé direc-
tement à l'évaporation. On emploie ensuite
deux filtres PHILIPPE qui éliminent les quel-
ques morceaux de bagassio mécaniquement
entraînés. On récupère par ce procédé tout le
sucre perdu auparavant dans la bagasse.
Notre canne contient environ 14 de
sucre ; sur cette quantité, on perdait 2 à 2,5
dans la bagasse, il n'entrait donc à l'usine
que 11,5 à 12 0 4e sucre; actuellement
cette perte est réduite à 0,5 0/0; on récupère
2 et on supprime le travail si défec-
tueux de la défécation.
Seulement, il ne faut pas oublier qu'une
sucrerie ayant les moulins, obtient en gé-
néral 70 o d'extraction, ou 80 au plus avec
l'imbibition ; avec la diffusion, il faut pou-
voir travailler dans le même temps 95 o/o
de jus, car d'une part on extrait presque
tout le jus de la canne (85 0/0) et de l'autre
il y a l'eau ajoutée par la diffusion. Il faut
donc augmenter légèrement la puissance de
l'évaporateur, mais cette puissance se trouve
récupérée par le fait que le jus entrant
beaucoup plus pur, s'évapore plus facile-
ment et donne des cuites beaucoup plus
faciles. On est obligé d'employer les appa-
reils perfectionnés, usités depuis longtemps
en sucrerie de betteraves (quadruple effet,
réchauffeurs). Par contre, les vapeurs ordi-
nairement perdues se trouvent récupérées,
et le fait de la suppression de clarificateurs
éliminateurs, filtres-presses, nécessite un
moins grand nombre de machines à vapeur.
Enfin le contrôle chimique s'impose; car
toute bonne usine doit pouvoir contrôler
chimiquement son travail. Toute la dé-
de premier établissement nécessaire à l'ap-
plication de ce système est payée largement
dès la première année par les 2 à 2 1/2 0/0-
de sucre en plus obtenu.
M. NAUDET est venu mettre en route son
procédé, qui marche très bien. Il venait de
1 île de Trinidad, où il avait mis en route
une autre diffusion. Plusieurs sont com-
mandées pour la campagne prochaine, dont
deux à Cuba, pour faire 1200 tonnes par
jour. Notre batterie a été construite par
une maison française, qui a fait aussi trois
grandes installations de diffusion de ba-
gasse pour l'Egypte.
La fabrication des Chapeaux de luxe
dans le Haut-Pérou
Note de M. O. LABROY
Dans notre nO 60 nous avons publié, de
M. O. LABROY, l'analyse d'une note sur la fa-
brication des chapeaux dits « de Panama »,
confectionnés dans l'Equateur et en Colom-
bie, avec les feuilles du Carludovica palmata.
Entre temps, nous avons reçu de M. LABROY
cette note complémentaire, résumant proba-
blement des renseignements qu'il aura re-
cueillis à Manaos, ville en rapports très suivis
avec la région dont il s'agit. Nous aimerions
connaître l'origine botanique des matériaux
employés dans ce cas. N. D. L. R.
*
* *
La fabrication des chapeaux de « Chile »,
qui constitue une industrie très prospère
dans le Haut-Pérou, ne diffère pas notable-
ment de celle des (c Panamas » dans l'Equa-
teur et la Colombie. Le travail est divisé entre
plusieurs ouvriers et ouvrières; les uns se
bornant à tisser le fond du chapeau, les
autres à préparer le tour, d'autres encore à
faire le bord, les plus habiles à raccorder
ces 3 parties détachées, opération difficile
et longue. Les chapeaux sont également
traités à l'eau de savon, au jus de citron,
puis, exposés aux vapeurs de fleurs de sou-
fre pour acquérir une légère teinte jaunâtre.
O. LABROY.
Manaos, juin 1906.
Imprimerie ACHARD & Cie, Dreux (E.-&-L.) Le Gérant : J.-B. ACHARD.
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