Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
No 55 - JANV. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 21
Le coton ouest-africain coté ci-dessus, a été
obtenu avec semences américaines; soie,
28/29 mm.
Autres sortes. — Cotations et renseigne-
ments sur demande.
A. & E. FOSSAT.
Le Havre, 20 janvier 1906.
Sucre de Canne et Sous-produits
Chronique spéciale du « J. d'A. T. >✓
Par M. GEORGE DE PRÉAUDET
Situation générale. — Rien ne vient modi-
fier l'appréciation donnée ici depuis plusieurs
mois. Les cours du sucre ne peuvent se relever
que si l'ensemencement de la betterave est
diminué d'une façon considérable, non seule-
ment en France mais dans toute l'Europe.
On ne sera fixé que plus tard, non pas
après les contrats de culture mais au moment
de la levée des jeunes plantes, car le paysan
cache ce qu'il sème.
Quoiqu'il en soit, le stock existant est telle-
ment considérable que le relèvement des
cours ne pourra être grand, à moins d'accidents.
Antilles françaises. — Les dernières nou-
velles de la malle font espérer une assez bonne
récolte à la Guadeloupe. C'est dans ces pré-
visions que plusieurs usines qui habituelle-
ment ne commençaient à travailler que vers
le milieu de janvier, se sont mises en marche
vers le 2 et le 3 ; Gentilly, Courcelles, la Ca-
pesterre, par exemple.
Par contre, il est vrai, Grande Anse ne
compte travailler que dans les premiers jours
de février, mais son outillage puissant lui per-
met d'aller vite.
Cette usine commence toujours un peu
tard et cette année elle devait ajouter à son
outillage un organe nécessaire pour faire des
blancs à volonté.
Malheureusement fa situation économique
de l'île est déplorable ; l'on peut se demander
si les ressources seront suffisantes pour enlever
toute là récolte et si la précocité de la mise en
route des usines n'est pas motivée par le be-
soin d'argent, au détriment de la maturité de
la canne.
Les nouvelles de la Martinique sont meil-
leures. Les usines Hayot et Lareinty chargent
en ce moment même et nous verrons les pre -
miers arrivages à Marseille dans la première
quinzaine de février. La situation économique
est bonne.
Ces îles sont rongées par la politique. La
collection de décembre de deux journaux
martiniquais que je reçois, ne contient pas
une seule ligne sur la culture, l'industrie ni
le commerce des Antilles. C'est par l'excel-
lente revue américaine, le « Louisiana Plan-
ter », que j'apprends l'introduction dans le
budget des Antilles d'un crédit de 15.000 fr.
pour la création d'un service agronomique :
Il sera donné 5.000 fr. pour un Inspecteur
d'Agriculture, 1.500 fr. pour un jardinier, le
reste servira à l'installation d'une station et
aux publications. La revue américaine fait
observer justement que le crédit.ne conduira
pas bien loin, mais le mouvement est bon.
Réunion. — La récolte est supérieure à la
dernière mais de 30 010 inférieure à la nor-
male, par suite du cyclone de mars. La crise
que traversent les deux grands établissements
financiers de la colonie rend encore plus
mauvaise la situation économique. Les expé-
ditions ont été retardées dans l'espoir d'obte-
nir des cotes d'arrivée sur des cours plus éle-
vés, mais, comme nous l'avons dit dans les
précédentes chroniques, le calcul est mauvais,
et on l'a déjà constaté.
Cuba. — On ne peut parcourir une seule
revue périodique parlant de cette île, sans voir
l'énumération de nouvelles sucreries en cons-
truction ou en proj et, et toutes de grande
importance ; les. capitaux américains affluent.
Le travail a commencé sur presque tous les
points, mais la main d'œuvre fait défaut, la
question de l'immigration n'est pas encore
résolue; lesnouveauxarrivés sont inexpérimen-
tés, et les planteurs ne peuvent payer les
salaires que réclament les ouvriers capables.
Porto-Rico. — Cette île a plus que doublé
,sa production en trois ans, puisque de 85.000
tonnes qu'elle donnait en 1902-1903 elle est
passée à 210.000 tonnes, estimation de 1905-
1906. Et ce n'est pas tout, les planteurs comp-
tent faire 300.000 tonnes au minimum, d'ici
trois ans.
Antilles anglaises. — D'un récent meeting
'de planteurs il ressort que la Barbade tra-
vaille beaucoup trop cher : la tonne de canne
revient au producteur de 12 à 13 shillings et
il en faut 13 X pour fabriquer une tonne de
moscovade, alors que la Sucrerie Centrale
Le coton ouest-africain coté ci-dessus, a été
obtenu avec semences américaines; soie,
28/29 mm.
Autres sortes. — Cotations et renseigne-
ments sur demande.
A. & E. FOSSAT.
Le Havre, 20 janvier 1906.
Sucre de Canne et Sous-produits
Chronique spéciale du « J. d'A. T. >✓
Par M. GEORGE DE PRÉAUDET
Situation générale. — Rien ne vient modi-
fier l'appréciation donnée ici depuis plusieurs
mois. Les cours du sucre ne peuvent se relever
que si l'ensemencement de la betterave est
diminué d'une façon considérable, non seule-
ment en France mais dans toute l'Europe.
On ne sera fixé que plus tard, non pas
après les contrats de culture mais au moment
de la levée des jeunes plantes, car le paysan
cache ce qu'il sème.
Quoiqu'il en soit, le stock existant est telle-
ment considérable que le relèvement des
cours ne pourra être grand, à moins d'accidents.
Antilles françaises. — Les dernières nou-
velles de la malle font espérer une assez bonne
récolte à la Guadeloupe. C'est dans ces pré-
visions que plusieurs usines qui habituelle-
ment ne commençaient à travailler que vers
le milieu de janvier, se sont mises en marche
vers le 2 et le 3 ; Gentilly, Courcelles, la Ca-
pesterre, par exemple.
Par contre, il est vrai, Grande Anse ne
compte travailler que dans les premiers jours
de février, mais son outillage puissant lui per-
met d'aller vite.
Cette usine commence toujours un peu
tard et cette année elle devait ajouter à son
outillage un organe nécessaire pour faire des
blancs à volonté.
Malheureusement fa situation économique
de l'île est déplorable ; l'on peut se demander
si les ressources seront suffisantes pour enlever
toute là récolte et si la précocité de la mise en
route des usines n'est pas motivée par le be-
soin d'argent, au détriment de la maturité de
la canne.
Les nouvelles de la Martinique sont meil-
leures. Les usines Hayot et Lareinty chargent
en ce moment même et nous verrons les pre -
miers arrivages à Marseille dans la première
quinzaine de février. La situation économique
est bonne.
Ces îles sont rongées par la politique. La
collection de décembre de deux journaux
martiniquais que je reçois, ne contient pas
une seule ligne sur la culture, l'industrie ni
le commerce des Antilles. C'est par l'excel-
lente revue américaine, le « Louisiana Plan-
ter », que j'apprends l'introduction dans le
budget des Antilles d'un crédit de 15.000 fr.
pour la création d'un service agronomique :
Il sera donné 5.000 fr. pour un Inspecteur
d'Agriculture, 1.500 fr. pour un jardinier, le
reste servira à l'installation d'une station et
aux publications. La revue américaine fait
observer justement que le crédit.ne conduira
pas bien loin, mais le mouvement est bon.
Réunion. — La récolte est supérieure à la
dernière mais de 30 010 inférieure à la nor-
male, par suite du cyclone de mars. La crise
que traversent les deux grands établissements
financiers de la colonie rend encore plus
mauvaise la situation économique. Les expé-
ditions ont été retardées dans l'espoir d'obte-
nir des cotes d'arrivée sur des cours plus éle-
vés, mais, comme nous l'avons dit dans les
précédentes chroniques, le calcul est mauvais,
et on l'a déjà constaté.
Cuba. — On ne peut parcourir une seule
revue périodique parlant de cette île, sans voir
l'énumération de nouvelles sucreries en cons-
truction ou en proj et, et toutes de grande
importance ; les. capitaux américains affluent.
Le travail a commencé sur presque tous les
points, mais la main d'œuvre fait défaut, la
question de l'immigration n'est pas encore
résolue; lesnouveauxarrivés sont inexpérimen-
tés, et les planteurs ne peuvent payer les
salaires que réclament les ouvriers capables.
Porto-Rico. — Cette île a plus que doublé
,sa production en trois ans, puisque de 85.000
tonnes qu'elle donnait en 1902-1903 elle est
passée à 210.000 tonnes, estimation de 1905-
1906. Et ce n'est pas tout, les planteurs comp-
tent faire 300.000 tonnes au minimum, d'ici
trois ans.
Antilles anglaises. — D'un récent meeting
'de planteurs il ressort que la Barbade tra-
vaille beaucoup trop cher : la tonne de canne
revient au producteur de 12 à 13 shillings et
il en faut 13 X pour fabriquer une tonne de
moscovade, alors que la Sucrerie Centrale
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