Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1900 05 juillet 1900
Description : 1900/07/05 (A4,N56,T7). 1900/07/05 (A4,N56,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378360n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
411 REVUE DES CULTURES COLONIALES
sérieuse dans la culture du poivre et qu'en définitive une seule, des pièces doaaées dans la livre de
v. Houten a une valeur véritable pour le planteur, à savoir la traduction d'un article anglais delà
« Singapore Free Press ». Le mémoire de M. BOSSCHA estdoec ua fait d'ufl*certaineimportance et
méritait d'être signalé.
— Le Syndicat des planteurs européens du Toukin a demande au gouverneur da ta Réunioa de
lui faire parvenir 1 à 2 mètres cubes de boutures de mauiee doux ; voici, d'après M. T, le pré-
sident du Syndicat, « les précautions qu'il y aurait lieu de prendre pour éviter les moisissures de
se produire au cours du voyage qui durera au moins un mois. IL y a intérêt à laisser les tiges de
toute la longueur de la caisse et les cacheter à la cire aux deux bouts, puis les. disposa dans
de la poussière de charbon, ou à défaut daas un lit de feuilles, de JUmo bien sèches. L'essentiel. e*a
d'éviter le contact de l'air et de l'humidité ».
- Un intéressant essai de culture potagère en grand va être tenté par la société du Haul
Ogooué, sur une concession de 25 hectares obtenue par elle à cet effet, au cap Lopea (CQügQ); des-
tination : fournir des légumes frais au personnel européen.
- M. D ANDRÉ va entreprendre, sous les auspices du. gouvernement, sur le plateau de Lllng,
Biang (Tonkin), des expériences d'élevage et de cultures destinées à l'alinumtation des Euro-
péens. 1
— D'après le « Bull. Hebd. du service des Rens. généraux du gouv. général de l'Algérie »
(No 11-18), une importante maison se serait fondée dans l'État de Jaliscot (Iexique), pour la pro-
duction de l'alcool par la distillation de la figue, de Barbarie.
- On écrit de Giadinh (Cochinchine) à la « Quinzaine coloniales : « Les artwkide» ont enton-
donné un mauvais rendement cette année; cette culture, déjà très réduite, finira par
complètement si l'on ne trouve remède aux maladies dont elle est atteinte depuis déjà quelques
années ». Il nous semble que c'est la première fois que nous voyons parler de maladies à propos de
cette question brûlante de la décadence de l'arachide dans les- possession» françaises de l'Inde; il
serait très curieux et utile de savoir ce qu'il en est au juste et quelles sont exactement les maladies
visées dans l'information précitée.
— A la suite de plusieurs articles sur le bancouliet. qui ont fait le tour de la presse, des indus-
triels se sont adressés à. l'Union coloniale pour avoir des renseignements. Avis aux colons qu
auraient à vendre de la noix ou de l'huile. S'adresser à l'Union.
— Une annonce reproduite par différents journaux nous apprend que l'administration pénitea *
tiaire de la Guyane française a récolté, en 1899, 900 kilos de gomme de balata; elle les met el)
vente actuellement, au prix de 7 francs le kilou
Médecine nouvelle.
Il suffit d'adresser uue carte postale à l'Hôtel de la Médecine nouvelle
(16e année), 19, rue de Lisbonne, Paris, pour recevoir gratuitement et franco
pendant deux mois le journal La Médecine nouvelle, dirigé par les docteurs
Péradon et Dumas, de la Faculté de médecine de Paris. Cette lecture intéressera tous
ceux qui souffrent d'une affection nerveuse, récente- ou chronique, d'une maladie de
poitrine, de foie, d'estomac, des reins, de la peau, tumeurs, diabète, obésité, etc. Con-
sultations gratuites.
REVUE COMMERCIALE
Revue des produits coloniaux de la place de Marseille, 30 Juin 1900.
Extrait du Sémaphore dd Marseille..
Cafés. — En hausse et soutenus pour toutes
provenances.
Sucres. — Les cours du marché de Paris sont
en hausse continue. La spéculation est maîtresse
du marché et peut pousser les cours bien plus
avant encore. La campagne prochaine qui s'an-
nonce sous d'excellents auspices ne participe que
très faiblement à ce mouvement.
Nous cotons :
Blanc, n° 3. 37 !. à
— courant mois à
Roux 88° 33 à 31
les 100 kilos, entrepôt, conditions d'usage.
sérieuse dans la culture du poivre et qu'en définitive une seule, des pièces doaaées dans la livre de
v. Houten a une valeur véritable pour le planteur, à savoir la traduction d'un article anglais delà
« Singapore Free Press ». Le mémoire de M. BOSSCHA estdoec ua fait d'ufl*certaineimportance et
méritait d'être signalé.
— Le Syndicat des planteurs européens du Toukin a demande au gouverneur da ta Réunioa de
lui faire parvenir 1 à 2 mètres cubes de boutures de mauiee doux ; voici, d'après M. T, le pré-
sident du Syndicat, « les précautions qu'il y aurait lieu de prendre pour éviter les moisissures de
se produire au cours du voyage qui durera au moins un mois. IL y a intérêt à laisser les tiges de
toute la longueur de la caisse et les cacheter à la cire aux deux bouts, puis les. disposa dans
de la poussière de charbon, ou à défaut daas un lit de feuilles, de JUmo bien sèches. L'essentiel. e*a
d'éviter le contact de l'air et de l'humidité ».
- Un intéressant essai de culture potagère en grand va être tenté par la société du Haul
Ogooué, sur une concession de 25 hectares obtenue par elle à cet effet, au cap Lopea (CQügQ); des-
tination : fournir des légumes frais au personnel européen.
- M. D ANDRÉ va entreprendre, sous les auspices du. gouvernement, sur le plateau de Lllng,
Biang (Tonkin), des expériences d'élevage et de cultures destinées à l'alinumtation des Euro-
péens. 1
— D'après le « Bull. Hebd. du service des Rens. généraux du gouv. général de l'Algérie »
(No 11-18), une importante maison se serait fondée dans l'État de Jaliscot (Iexique), pour la pro-
duction de l'alcool par la distillation de la figue, de Barbarie.
- On écrit de Giadinh (Cochinchine) à la « Quinzaine coloniales : « Les artwkide» ont enton-
donné un mauvais rendement cette année; cette culture, déjà très réduite, finira par
complètement si l'on ne trouve remède aux maladies dont elle est atteinte depuis déjà quelques
années ». Il nous semble que c'est la première fois que nous voyons parler de maladies à propos de
cette question brûlante de la décadence de l'arachide dans les- possession» françaises de l'Inde; il
serait très curieux et utile de savoir ce qu'il en est au juste et quelles sont exactement les maladies
visées dans l'information précitée.
— A la suite de plusieurs articles sur le bancouliet. qui ont fait le tour de la presse, des indus-
triels se sont adressés à. l'Union coloniale pour avoir des renseignements. Avis aux colons qu
auraient à vendre de la noix ou de l'huile. S'adresser à l'Union.
— Une annonce reproduite par différents journaux nous apprend que l'administration pénitea *
tiaire de la Guyane française a récolté, en 1899, 900 kilos de gomme de balata; elle les met el)
vente actuellement, au prix de 7 francs le kilou
Médecine nouvelle.
Il suffit d'adresser uue carte postale à l'Hôtel de la Médecine nouvelle
(16e année), 19, rue de Lisbonne, Paris, pour recevoir gratuitement et franco
pendant deux mois le journal La Médecine nouvelle, dirigé par les docteurs
Péradon et Dumas, de la Faculté de médecine de Paris. Cette lecture intéressera tous
ceux qui souffrent d'une affection nerveuse, récente- ou chronique, d'une maladie de
poitrine, de foie, d'estomac, des reins, de la peau, tumeurs, diabète, obésité, etc. Con-
sultations gratuites.
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Revue des produits coloniaux de la place de Marseille, 30 Juin 1900.
Extrait du Sémaphore dd Marseille..
Cafés. — En hausse et soutenus pour toutes
provenances.
Sucres. — Les cours du marché de Paris sont
en hausse continue. La spéculation est maîtresse
du marché et peut pousser les cours bien plus
avant encore. La campagne prochaine qui s'an-
nonce sous d'excellents auspices ne participe que
très faiblement à ce mouvement.
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