Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1900 05 mai 1900
Description : 1900/05/05 (A4,N52,T6). 1900/05/05 (A4,N52,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378356r
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
286 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Quelques-unes de ces machines brevetées système APJOIIN, vont être installées aux (l Kidder-
pore Docks » et au « Tea Warehouse », Calcutta, par décision de la réunion des courtiers du
port. Les frais ont été calculés à 30.000 roupies. Les planteurs auront à payer pour la manipu-
lation de chaque caisse 4 annas, sur lesquels 1 anna revient au détenteur du brevet. La roupie est
égaleà 2 fr. 31 cts, cours nominal; le cours réel est variable, en tout cas très inférieur. La roupie
de l'Inde se divise en 16 annas. *
D'après le capitaine Va-,concellos, de l'Office colonial du Portugal, secrétaire de la Société
de géographie de Lisbonne, l'ile de San Miguel (l'une des Açores) produirait assez de thé pour
suffire à la consommation locale et même alimenter un petit commerce d'exportation à destination
de la métropole.
A la fin de 1898, il y avait en Assam 325.813 acres complantés en thé, répartis entre
818 exploitations. La production moyenne à l'acre a été, pour 1/3 de ce nombre, de 400 livres
anglaises et au delà; pour les 5/9 entre 300 et 400 livres; pour 1/9 - au-dessous de 300 livres.
En refaisant le calcul par superficie, au lieu de le faire par nombre d'exploitations et en prenant
la moyenne entre le total de la récolte tel qu'il est donné par la « Indian Tea Association »
(109.991.652 Ib.) et celui indiqué par le « Annual Tea Report » ^109.071.367 lb.), on arrive à une
production moyenne de 396 livres à l'acre pour l'ensemble des 325.813 acres; or, dans ce chiffre il
y a 50.207 acres de jeunes plantations ne produisant encore rien et qu'il aurait fallu défalquer en
bonne justice. (D'après le « Report on tea culture in Assam for the year 1898 », officiel).
L'acre vaut 40 ares 5. La livre vaut 453 gr. 6. En appliquant ces facteurs, on arrive à des
chiffres qui diffèrent très sensiblement de ceux donnés dans la « Gazette coloniale)) de Bruxelles.
D'où provient cette différence? C'est ce que nous ne saurions dire. Nous avons pris nos chiffres
dans un extrait du « Report » publié par l' « Indian Gardening ». Voici, toutefois, le texte de la
« G. C. » :
La surface totale des plantations et jardins de thé en Annam a représenté, en 1898, 412.068 hec-
tares, sur lesquels 465.790 coolies ont été employés d'une façon permanente et 39.572 temporaire-
ment (à Ceylan : 147.310 hectares plantés; 110.183 hectares en plein rapport).
La quantité de thé produite a été de 49 millions 409.300 kilog. (à Ceylan : 57.078.000 kilog.).
La plus forte production par hectare a été de 510 kilog. dans la circonscription de Lakimpur (à
Ceylan, la production en thé préparé est au minimum de 370 kilog. et au maximum de 620 kilog.
par hectare. Cependant, certains champs exceptionnels peuvent rendre jusqu'à 1.000 kilog. par
hectare avec des engrais).
Le prix moyen des thés de la vallée de Sarma a été de 1 fr. 15 le kilog. (en 1897 1 fr. 37) et
de ceux de la vallée de Brahmapoutre, 1 fr. 54 (en 1897 : 1 fr. 76).
(Le prix moyen des thés de Ceylan, à Londres, a été de 1 fr. 76 le kilog. en 1898.)
REVUE COMMERCIALE
Revue des produits coloniaux de la place du Havre. Avril 1900.
(Service spécial de la Revue.)
Bois d'ébénisterie. La vente publique qui
a eu lieu le 25 courant n'avait attiré qu'un
nombre limité d'acheteurs, qui, faute de besoins
pressants, se sont bornés à prendre quelques lots
de réassortissement.
Il a cependant été réalisé quelques lots en :
Acajou Mexique à prix variants sui-
vant qualité ùe., 9 à 18 tr.
Colon-Panama : La demande
a porté sur les qualités in-
férieures, à bas prix. 5 à 15 fr
- San-Domingo : Les petits
bois se placent moins faci-
lement, tandis que les prix
se maintiennent très fermes
pour les équarrissages con-
venables un peu forts.
Côte d'Afrique : La demande, sans
.être très active, est un peu
plus régulière. Il a été traité
quelques lots, en canons,
de. 7 a 1
Quelques-unes de ces machines brevetées système APJOIIN, vont être installées aux (l Kidder-
pore Docks » et au « Tea Warehouse », Calcutta, par décision de la réunion des courtiers du
port. Les frais ont été calculés à 30.000 roupies. Les planteurs auront à payer pour la manipu-
lation de chaque caisse 4 annas, sur lesquels 1 anna revient au détenteur du brevet. La roupie est
égaleà 2 fr. 31 cts, cours nominal; le cours réel est variable, en tout cas très inférieur. La roupie
de l'Inde se divise en 16 annas. *
D'après le capitaine Va-,concellos, de l'Office colonial du Portugal, secrétaire de la Société
de géographie de Lisbonne, l'ile de San Miguel (l'une des Açores) produirait assez de thé pour
suffire à la consommation locale et même alimenter un petit commerce d'exportation à destination
de la métropole.
A la fin de 1898, il y avait en Assam 325.813 acres complantés en thé, répartis entre
818 exploitations. La production moyenne à l'acre a été, pour 1/3 de ce nombre, de 400 livres
anglaises et au delà; pour les 5/9 entre 300 et 400 livres; pour 1/9 - au-dessous de 300 livres.
En refaisant le calcul par superficie, au lieu de le faire par nombre d'exploitations et en prenant
la moyenne entre le total de la récolte tel qu'il est donné par la « Indian Tea Association »
(109.991.652 Ib.) et celui indiqué par le « Annual Tea Report » ^109.071.367 lb.), on arrive à une
production moyenne de 396 livres à l'acre pour l'ensemble des 325.813 acres; or, dans ce chiffre il
y a 50.207 acres de jeunes plantations ne produisant encore rien et qu'il aurait fallu défalquer en
bonne justice. (D'après le « Report on tea culture in Assam for the year 1898 », officiel).
L'acre vaut 40 ares 5. La livre vaut 453 gr. 6. En appliquant ces facteurs, on arrive à des
chiffres qui diffèrent très sensiblement de ceux donnés dans la « Gazette coloniale)) de Bruxelles.
D'où provient cette différence? C'est ce que nous ne saurions dire. Nous avons pris nos chiffres
dans un extrait du « Report » publié par l' « Indian Gardening ». Voici, toutefois, le texte de la
« G. C. » :
La surface totale des plantations et jardins de thé en Annam a représenté, en 1898, 412.068 hec-
tares, sur lesquels 465.790 coolies ont été employés d'une façon permanente et 39.572 temporaire-
ment (à Ceylan : 147.310 hectares plantés; 110.183 hectares en plein rapport).
La quantité de thé produite a été de 49 millions 409.300 kilog. (à Ceylan : 57.078.000 kilog.).
La plus forte production par hectare a été de 510 kilog. dans la circonscription de Lakimpur (à
Ceylan, la production en thé préparé est au minimum de 370 kilog. et au maximum de 620 kilog.
par hectare. Cependant, certains champs exceptionnels peuvent rendre jusqu'à 1.000 kilog. par
hectare avec des engrais).
Le prix moyen des thés de la vallée de Sarma a été de 1 fr. 15 le kilog. (en 1897 1 fr. 37) et
de ceux de la vallée de Brahmapoutre, 1 fr. 54 (en 1897 : 1 fr. 76).
(Le prix moyen des thés de Ceylan, à Londres, a été de 1 fr. 76 le kilog. en 1898.)
REVUE COMMERCIALE
Revue des produits coloniaux de la place du Havre. Avril 1900.
(Service spécial de la Revue.)
Bois d'ébénisterie. La vente publique qui
a eu lieu le 25 courant n'avait attiré qu'un
nombre limité d'acheteurs, qui, faute de besoins
pressants, se sont bornés à prendre quelques lots
de réassortissement.
Il a cependant été réalisé quelques lots en :
Acajou Mexique à prix variants sui-
vant qualité ùe., 9 à 18 tr.
Colon-Panama : La demande
a porté sur les qualités in-
férieures, à bas prix. 5 à 15 fr
- San-Domingo : Les petits
bois se placent moins faci-
lement, tandis que les prix
se maintiennent très fermes
pour les équarrissages con-
venables un peu forts.
Côte d'Afrique : La demande, sans
.être très active, est un peu
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quelques lots, en canons,
de. 7 a 1
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