Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1900 20 mars 1900
Description : 1900/03/20 (A4,N49,T6). 1900/03/20 (A4,N49,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378353h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
192 REVUE DES CULTURES COLONIALES
- Nous relevons dans des « Notes sur le Bas-Laos » (« Bulletin économique de l'Indo-Chine 1899
No 18 ») ces indications intéressantes : Dès le passage de la Sé-Sou jusqu'au plateau formant
la chaîne de séparation, les anciens raïs sont, pour la plupart,, couverts de cardamone. Ni les
Pères, ni les indigènes ne connaissent la valeur des fruits de cette plante. Ce cardamone n'est
pas le même que celui du plateau des Bolovènes. Tandis que la peau des fruits de celui-ci est
rugueuse, pleine de petites aspérités, celle du cardamone d'Attopeu est lisse, d'une jolie couleur
rougeâtre; les grappes sont de belle dimension et les fruits, au nombre d'une quinzaine environ
dans chaque grappe, sont de la grosseur d'une belle cerise.
K. SCHUMANN donne, dans le No 21 (17 janvier 1900) du « Notizblatt » du Jardin botanique de
Berlin, un important article, illustré, intitulé « La plante productrice de la véritable noix de Kola H -
cet article semble être un extrait de la « Monographie des Sterculiacées d'Afrique », du même
auteur, en préparation. A côté de la controverse botanique qui constitue le fond de l'article
celui-ci contient quelques détails de botanique économique qui méritent aussi d'être retenus :
On dit généralement que les indigènes mangent l'arille sucré de la noix du Cola cordifolia
(CAV.) R. BR., le « bal », dont les feuilles servent à l'emballage de la noix de Kola du commerce;
or, la noix du « bal » ne possède point d'arille; il ne peut donc s'agir là que du testa, en effet
quelque peu charnu.
Les indigènes du Bali consomment les cotylédons de deux kolatiers qui n'avaient pas encore été
signalés à ce titre : C. lepidola K. SCHUM. et C. anomala K. SCHUM. n. sp. (témoignage de
CONRAU).
Le kolatier du sud, l'arbre qui produit la petite noix de Kola (C. Ballayi, CORNU), possède par-
fois des individus exclusivement femelles; les fleurs de ces individus sont de dimensions démesurées :
jusqu'à 20 mm. et au delà.
Une station d'expériences pour L'info est fondée à DULSING SERAI, dans l'Inde Anglaise, avec
mission de rechercher les méthodes de culture plus conformes que celles d'aujourd'hui au progrès
de la science agronomique.
D'après une note de notre confrère la « Belgique Coloniale » (1900, No 8), il aurait été inventé
récemment un procédc de raffinage de l'indigo naturel qui contiendrait, en quelque sorte, la solu-
tion de la crise actuelle de cette culture. Le raffinage en question permettrait de faire avec des
indigos classés comme inférieurs, « généralement durs, lourds, à pâte serrée, dont l'indigotine
semble enveloppée d'une gangue insoluble », des indigos supérieurs, « légers, friables, donnant
facilement leur colorant », d'un prix double et quelquefois plus, comparés à la matière première
soumise au raffinage.
D'après une correspondance parue dans la SECTION AGRICOLE, supplément nouveau du
« INDIAN GARDENING » (1900, N° 1), au South Sylhet, où se trouve, paraît-il, la plus impor-
tante plantation de chanvre de sisal de l'Inde, cette plante s'est montrée tout aussi peu exigeante
que le Fourcroya gigantea planté sur le même sol. Ceci est intéressant étant donné que, d'après
d'autres sources citées dans la même correspondance, le chanvre de sisal passait pour avoir besoin
d'un sol riche et même d'irrigation.
L'AGRICULTURAL JOURNAL du cap de Bonne Espérance (1900, N° 3), donne quelques détails
intéressants sur le Imitemellt appliqué à Londres à la banane venant de Madère : La banane arrive
verte; dans cet état elle est à peu près invendable; des spécialistes très habiles lui font subir un
magasinage dans un local chaud, et l'amènent ainsi à une belle couleur jaune dorée ; ce n'est
qu'alors que la banane est vendue aux détaillants. Le public paie 1 shilling à 1 shilling 6 pence la
douzaine de bananes ; cela met la banane, en monnaie française, de 10 à 15 centimes.
- L'INDIAN GARDENING (1900, n° 2j signale la propriété des frères CUTTEN, « The Nortli Queens-
land Fruit and Coffee Farm »,• comme un exemple intéressant de culture, sur une grande échelle,
d'ananas, de mangues, de cocotiers, d'oranges et citrons, et de café, l'exploitation de ce genre la plus
marquante dans cette partie de l'Australie.
- Un cours théorique et pratique d'agriculture coloniale est institué à l'Ecole moyenne pratique
d'horticulture et d'agriculture de l'État, à Vilvorde (Belgique). Il est professé par MM. LACOURT
et J. de BEUCKER.
- Un jardin d'essai est ouvert à Mananara (lIJadagascar); il s'y trouve 800 plants de café et de
vanille, et un potager.
Le Gérant : A. MARTIAL.
PARIS. IMPRIMERIE F. LE\É, RUE CASSETTE, 17.
- Nous relevons dans des « Notes sur le Bas-Laos » (« Bulletin économique de l'Indo-Chine 1899
No 18 ») ces indications intéressantes : Dès le passage de la Sé-Sou jusqu'au plateau formant
la chaîne de séparation, les anciens raïs sont, pour la plupart,, couverts de cardamone. Ni les
Pères, ni les indigènes ne connaissent la valeur des fruits de cette plante. Ce cardamone n'est
pas le même que celui du plateau des Bolovènes. Tandis que la peau des fruits de celui-ci est
rugueuse, pleine de petites aspérités, celle du cardamone d'Attopeu est lisse, d'une jolie couleur
rougeâtre; les grappes sont de belle dimension et les fruits, au nombre d'une quinzaine environ
dans chaque grappe, sont de la grosseur d'une belle cerise.
K. SCHUMANN donne, dans le No 21 (17 janvier 1900) du « Notizblatt » du Jardin botanique de
Berlin, un important article, illustré, intitulé « La plante productrice de la véritable noix de Kola H -
cet article semble être un extrait de la « Monographie des Sterculiacées d'Afrique », du même
auteur, en préparation. A côté de la controverse botanique qui constitue le fond de l'article
celui-ci contient quelques détails de botanique économique qui méritent aussi d'être retenus :
On dit généralement que les indigènes mangent l'arille sucré de la noix du Cola cordifolia
(CAV.) R. BR., le « bal », dont les feuilles servent à l'emballage de la noix de Kola du commerce;
or, la noix du « bal » ne possède point d'arille; il ne peut donc s'agir là que du testa, en effet
quelque peu charnu.
Les indigènes du Bali consomment les cotylédons de deux kolatiers qui n'avaient pas encore été
signalés à ce titre : C. lepidola K. SCHUM. et C. anomala K. SCHUM. n. sp. (témoignage de
CONRAU).
Le kolatier du sud, l'arbre qui produit la petite noix de Kola (C. Ballayi, CORNU), possède par-
fois des individus exclusivement femelles; les fleurs de ces individus sont de dimensions démesurées :
jusqu'à 20 mm. et au delà.
Une station d'expériences pour L'info est fondée à DULSING SERAI, dans l'Inde Anglaise, avec
mission de rechercher les méthodes de culture plus conformes que celles d'aujourd'hui au progrès
de la science agronomique.
D'après une note de notre confrère la « Belgique Coloniale » (1900, No 8), il aurait été inventé
récemment un procédc de raffinage de l'indigo naturel qui contiendrait, en quelque sorte, la solu-
tion de la crise actuelle de cette culture. Le raffinage en question permettrait de faire avec des
indigos classés comme inférieurs, « généralement durs, lourds, à pâte serrée, dont l'indigotine
semble enveloppée d'une gangue insoluble », des indigos supérieurs, « légers, friables, donnant
facilement leur colorant », d'un prix double et quelquefois plus, comparés à la matière première
soumise au raffinage.
D'après une correspondance parue dans la SECTION AGRICOLE, supplément nouveau du
« INDIAN GARDENING » (1900, N° 1), au South Sylhet, où se trouve, paraît-il, la plus impor-
tante plantation de chanvre de sisal de l'Inde, cette plante s'est montrée tout aussi peu exigeante
que le Fourcroya gigantea planté sur le même sol. Ceci est intéressant étant donné que, d'après
d'autres sources citées dans la même correspondance, le chanvre de sisal passait pour avoir besoin
d'un sol riche et même d'irrigation.
L'AGRICULTURAL JOURNAL du cap de Bonne Espérance (1900, N° 3), donne quelques détails
intéressants sur le Imitemellt appliqué à Londres à la banane venant de Madère : La banane arrive
verte; dans cet état elle est à peu près invendable; des spécialistes très habiles lui font subir un
magasinage dans un local chaud, et l'amènent ainsi à une belle couleur jaune dorée ; ce n'est
qu'alors que la banane est vendue aux détaillants. Le public paie 1 shilling à 1 shilling 6 pence la
douzaine de bananes ; cela met la banane, en monnaie française, de 10 à 15 centimes.
- L'INDIAN GARDENING (1900, n° 2j signale la propriété des frères CUTTEN, « The Nortli Queens-
land Fruit and Coffee Farm »,• comme un exemple intéressant de culture, sur une grande échelle,
d'ananas, de mangues, de cocotiers, d'oranges et citrons, et de café, l'exploitation de ce genre la plus
marquante dans cette partie de l'Australie.
- Un cours théorique et pratique d'agriculture coloniale est institué à l'Ecole moyenne pratique
d'horticulture et d'agriculture de l'État, à Vilvorde (Belgique). Il est professé par MM. LACOURT
et J. de BEUCKER.
- Un jardin d'essai est ouvert à Mananara (lIJadagascar); il s'y trouve 800 plants de café et de
vanille, et un potager.
Le Gérant : A. MARTIAL.
PARIS. IMPRIMERIE F. LE\É, RUE CASSETTE, 17.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 32/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378353h/f32.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378353h/f32.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378353h/f32.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378353h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378353h
Facebook
Twitter