Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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34 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1914-02-28

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 28 février 1914 28 février 1914

Description : 1914/02/28 (A14,N152). 1914/02/28 (A14,N152).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377682z

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

38 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 152 — FÉVRIER 1914

là des qualités d'un ordre économique ap-
préciable. <
Si on doit appeler l'attention des plan-
leurs sur le choix des localisations propres
à chaque groupe d'espèces, il ne faut pas
oublier de signaler que le Bambou, plante
très vivace une fois fixée au sol, présente
cependant divers aléas avant sa plantation :
en effet, il supporte mal les transports un
peu longs, le rhizome ainsi que la souche
cespiteuse se dessèchent facilement, aussi
convient-il de bien choisir l'époque de
l'arrachage et de soigner particulièrement
les emballages, afin d'éviter la dessiccation
ou la pourriture. U
Puis, une fois arrivé au lieu de destina-
tion, le plant ne devra pas être mis à
demeure directe, mais soigné et multiplié
en pépinière pour être transplanté plus
tard, à la bonne époque, c'est-à-dire au
milieu de l'hiver pour le groupe des rhizo-
matellx, et au commencement du printemps
pour celui des cespiteux. je

Voilà donc quelques indications pour les
régions où la culture progressive est pos-
sible, mais le Bambou peut-il en sortir?

Parmi les 481 espèces actuellement
connues, botaniquement parlant, y en a-t-il
pouvant convenir aux milieux steppiens,
désertiques, et aux terres plus ou moins
salées, ces dernières si communes au nord
de l'Afrique, toute considération gardée
suivant la diversité des climats?

La question Bambou n'est qu'entrevue,
car l'expérimentation pratique n'a pu por-
ter jusqu'à ce jour que sur un nombre très
restreint d'espèces, et il reste encore
beaucoup à faire, tout pour ainsi dire, pour
trouver dans cette multitude d'espèces
quelques-unes aux qualités végétatives se
prêtant le mieux à un rendement plus ou
moins économique, dans ce climat si par-
ticulier du Nord-Africain.

CH. HIVIÈRE,
Ancien Président de la Société d'Agriculture
d'Alger.

Culture du Riz en terrain sec
Adaptation aux conditions de l'agriculture des régions à Café du Brésil

Par M. A. F AUCHÈRE.

Î
Dans le dernier numéro du « J. d'A. T. »,
j'ai attiré l'attention des producteurs de
café brésiliens sur l'intérêt qu'il pourrait
y avoir à associer la culture du riz à celle
du caféier, dans les fazendas disposant de
sols appropriés.

Je désire aujourd'hui leur suggérer de
tenter la riziculture en terrain sec, ainsi
que j'ai eu l'occasion de le faire à Tama-
tave, non sans.succès.

Le riz est considéré comme une plante
de marais iOryza sativa) ou comme une
plante de montagne (Oryza nwntana) (1),
ce dernier à cultiver sur les défrichements
de forêts, ainsi que le font malheureuse-

(1) Ces dénominations n'ont rien d'absolu.

ment les indigènes de presque tous les
pays tropicaux.

En 1906, étant à la Station d'essais de
Tamatave, j'ai eu la curiosité d'essayer la
culture du riz en terre sèche, préalable-
ment préparée comme s'il s'agissait d'un
ensemencement de blé.

Pour cet essai, je me suis adressé à
quatre variétés de riz que les indigènes cul-
tivent d'ordinaire en rizières inondées.

Elles se nomment'en malgache : Angazi::;a;
JJetahava; Fotsy Ansaka; Be.

La parcelle de terrain choisie pour cette
expérience a une superficie de 125 ares.

C'est un plateau alluvionnaire, situé à
5 mètres environ au-dessus du niveau de
la rivière Ivoloina, qui traverse la Station

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